mercredi 26 novembre 2014

La période mondialisée de blog.fr




Il y a quelques mois, tous s’en souviennent, blog.fr était squatté par un nombre impressionnant de blogueurs internationaux… J’ai d’ailleurs fait deux articles énervés sur le sujet à l’époque.
Depuis, est-ce que les blogueurs Français se sont plaints ? Est-ce que Madame blog s’en est aperçue ? Toujours est-il que le nécessaire a été fait par Madame blog.fr, car depuis un certain temps, les Blogueurs étrangers ont disparus de nos écrans…

Je tiens tout particulièrement à remercier blog.fr pour son action…

Pendant cette période, peu de blogueurs avaient manifesté publiquement leur désappointement, mais je sais qu’ils étaient fort nombreux à ne pas apprécier la situation. En effet, le nombre de post en langue Française avait fortement diminué. La cause en était l’isolement parmi une multitude étrangère et une quasi impossibilité de trouver les posts récents Français qui nous intéressaient, les outils de tri par nationalité ou par langue, n’existant pas…

Les blogueurs Français étaient sur le point de déserter le site, découragés, dégoûtés, isolés dans cet envahissement, comme sous une occupation de sinistre mémoire… L’action corrective de blog.fr a permis de ‘sauver’ la situation.

Je profite de cet exemple qui a marqué une majorité de blogueurs, pour parler à certains d’entre eux. Dans ce microcosme bloguesque, qui est composé de toutes les tendances politiques, je tiens tout particulièrement à m’adresser à ceux, complices ou protégés de la mondialisation, ceux qui prêchent pour une France multiculturelle, pour une ouverture des frontières à l’immigration massive en provenance de pays à cultures très différentes de la nôtre.

Ces gens, très fiers de leur humanisme de bon aloi, prompts à la diabolisation et à l’invective au nom de principes idéalistes, protégés par les barrières invisibles de leur niveau de vie, ont eu pendant cet épisode, un tout petit aperçu de ce que vivaient les Français des couches populaires (de souche ou bien d’immigration ancienne), au quotidien…

Etiez-vous racistes en voyant ces avalanches de posts écrits en javanais, en swahili, en patagon et autre charabia ? Non , ne vous en déplaise ! Vous n’étiez pas racistes, comme ne le sont pas non plus les classes françaises populaires qui restent prisonnières malgrè elles de banlieues cosmopolites, ou qui parviennent à fuir vers des lotissements plus périphériques, regrettant de devoir s’éloigner pour se retrouver « chez eux »…

Alors ne me dites pas « J’habite dans le 16ème, j’ai un voisin ambassadeur Gabonais et je le supporte bien », car il n’y a pas de comparaison possible entre un voisinage de bon aloi et peu abondant, avec une cohabitation envahissante où l’on se retrouve minoritaire, parmi des cultures très différentes, très envahissantes et souvent avec un sentiment d’insécurité. Ce sont deux choses différentes…

Cette période de mondialisation de blog.fr est un tout petit exemple qui fera réfléchir les bourgeois et les fonctionnaires, sur ce qu’endure la ‘France périphérique’, (comme la nomme le géographe Christophe Guilluy dans son ouvrage du même nom) et leur fera peut-être cesser leurs anathèmes contre une France populaire soi-disant raciste et xénophobe…

lundi 24 novembre 2014

Mon Kikson



Cela fait longtemps que je voulais te parler. Mais concrètement c’est difficile de parler avec toi mon Kiki… parce que tu vas vite, parce que tu passes du coq à l’âne, parce que tu n’es pas longtemps avec nous, parce que tu as ta vie à vivre…

Sache que je t’aime. Je vous aime tous les trois pareillement. Ce que j’admire, c’est ce lien qu’il y a entre vous trois. J’espère de tout mon cœur que ce lien fraternel subsistera après notre départ, car c’est ce qu’il y a de plus beau.
J’ai si peur pour votre avenir. C’est à chacun d’entre vous de vous prendre en mains. Je regrette de ne pouvoir pas davantage, pour vous procurer une situation dans la vie. Entraidez-vous. Remonte le moral de tes frères. Tu es si combattif à travailler comme tu le fais dans des conditions financières difficiles. Je t’admire, car tu me rappelle Papy ou moi-même qui étions très besogneux et qui rebondissions toujours après chaque coup de la vie professionnelle.

Je pense à toi très souvent, mais je ne t’appelle pas au téléphone, parce que je ne suis pas en phase avec ce à quoi tu t’intéresses. Je ne suis préoccupé que par ton avenir que je voudrais le meilleur possible. Alors je n’aurais que des questions angoissées à te poser, je casserais l’ambiance par mon inquiétude… alors, je m’abstiens…

Je te fais de gros bisous, mon fils.

Papa

dimanche 23 novembre 2014

Archive





De Gaulle, la révolte permanente

Écrit le 6 juillet 2008.
 
J'ai eu la chance de grandir dans la lumière de deux grands hommes, mon père et De Gaulle.

Mon père m'a appris la rectitude, la loyauté, l'esprit de sacrifice, l'amour de ses enfants, la valeur du travail...

Le Général, j'ai entendu sa voix, je devais avoir huit ans, sur le vieux poste de TSF à diodes branché sur Paris Inter... J'ai compris que ses mots étaient ceux d'un grand homme. J'avais deviné que les évènements que j'écoutais étaient primordiaux, bien que je ne comprisse pas tout leur sens politique...
Je ne savais pas que je faisais partie des Français qui avaient la chance de reconstruire une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle, sous l'égide de celui qui avait su dire NON...
Nous vivions la renaissance de notre Patrie, durement marquée par l'humiliation de la défaite. Cet homme que nous suivions, avait su nous donner le goût d'un destin commun, d'une ambition pour la France, ce pays des droits de l'homme et de la liberté.
J'ai cru alors, qu'il était normal que la société ait une morale du bien contre le mal, du progrès social, de l'enthousiasme pour l'intérêt collectif...
J'ai cru aussi, sous l'action de De Gaulle, homme de la révolte permanente, que notre pays avait vocation à libérer les peuples, à acquérir sa propre indépendance et à choisir une troisième voie, entre le capitalisme et le tout-communisme...
Aussi trouvais-je normal que notre état fut Jacobin et qu'il poursuivit une politique économique planifiée volontariste pourtant dans la droite ligne des créations de manufactures de l'ancien régime et sans considération pour les humeurs de la bourse. 
Je ne m'interrogeais point sur cet "état de vivre", qui était normal et si naturel...

Oh, j'avais bien tort, je m'en suis aperçu depuis...
Car après la disparition du Général, la patrie est partie en quenouille, la liberté s'est émiettée, la fraternité a disparu, l'égalité n'est même plus un rêve...
Notre souveraineté, si chèrement acquise, nous venons de la jeter aux orties constitutionnellement, politiquement, militairement, économiquement, menés que nous sommes, par un président, véritable fossoyeur de ce qui faisait la grandeur, le bonheur et la fierté des Français...

Non, je ne savais pas le bonheur que nous avions, du temps de ma jeunesse, de vivre les plus grandes aspirations qui amènent l'être au niveau du Divin : Le dépassement de soi-même au profit de tous, l'envie d'une vie plus humaine pour tous, du confort et du bien-être collectif...

Maintenant que nous sommes sous le règne de l'arbitraire, de l'égoïsme, de l'accaparation par une minorité, gouvernés successivement par un autocrate népotiste, puis par un européiste dogmatique mou, asseyant leur pouvoir fallacieux sur le mensonge, la division des Français et l'idée qu'il n'y a pas d'autre choix possible, je comprends mieux la chance que nous avions...

Il faudrait que la jeunesse connaisse son histoire. Elle y apprendrait que notre destin, pourrait être très différent du sort funeste qui nous attend...
Il suffit de le vouloir, il suffit de trouver l'homme qui saura dire NON, qui saura réconcilier les Français, qui saura faire passer le bien commun avant l'intérêt particulier...

Les Français sauront-ils trouver un nouveau De Gaulle pour sauver leur destin ?
  

samedi 22 novembre 2014

(4) Casser l’ambiance



Hier matin, comme un jeune amant, il a pensé à elle, il l’a appelé vers 9h00. Il l’a réveillée. Elle lui a avouée être très fatiguée de leurs ébats, mais très contente.
Ça a fait plaisir à son égo de "mâle"...
Hier dans la journée, comme un jeune amant, il a pensé à elle, il a compté les heures qui le séparaient d'elle (Comme s’il était nécessaire que tu commettres un adultère pour être heureux ! En temps qu’ange gardien, j’en ai marre. Je fais la grève sur le tas. Je ne dirais plus rien tant que tu n’auras pas mis fin à cette liaison scandaleuse ! Mais sache que je n’approuve pas du tout !).

Hier soir, ils se sont retrouvés dans une petite pizzeria, pour un dîner qu’il voulait amoureux et romantique... Car il pensait que le sexe, ce n'est pas tout dans la vie et qu'il fallait absolument qu’il établisse, si possible ce courant de tendresse, qu’il désire tant.

Elle a 36 ans en fait. Le reste il le garde pour lui (notamment qu’il en a 58. Stop, je ne dis plus rien !).

Il l’a testée. Il a fait une plaisanterie. La "mère de ses enfants", il y a fort longtemps, aurait eue honte et lui aurait dit "je ne sors plus avec toi !, Tout le monde nous regarde !". Elle, non, elle a rigolé. Au moins elle n'est pas coincée comme l'autre...

Comme deux jeunes amants, ils sont revenus enlacés chez elle. Il avait une grande envie d'elle...

Ils discutaient en marchant... Elle lui révéla que si elle était sortie avec lui, c'était parce qu'elle avait pariée avec ses copines, qu'elle sortirait avant elles, fut-ce avec n'importe qui...
Il apprit aussi, tout de go, le nombre de leurs nuits ensemble, de ses orgasmes à elle et de ses jouissances à lui... Cela devait être le sujet de ses discussions entre copines…

Il s’avoue que soudain, il a trouvé l'ambiance beaucoup moins "sentimentique" ou "romantale", enfin, il ne sait plus...

Ils ont fait l'amour, cette nuit, mais, il n’a pas joui. Il n’avait pas le "cœur" à l’ouvrage, ni le reste non plus d’ailleurs. Non, mais, il ne va pas lui faire le plaisir d'augmenter ses statistiques !!! Et puis surtout, elle lui a coupé la chique, avec ses conneries...

Enfin... L'ego, en prend un coup... Il ne sait pas s’il va l'appeler ce matin... Il verra cet après-midi... (C’est bien fait ça lui apprendra ! Oups, j’ai rien dit !)…

jeudi 13 novembre 2014

Y a-t-il une macro pour restaurer l'intelligence ?

Cette macro sur excel a pour but de trier suivant l'indice le plus récent parait-il ! Je l'avais écrite en 2004, ainsi qu'une vingtaine d'autres macros, quand j'avais conçu une gestion de documents... Je n'y comprends plus que couic, j'entrave que dalle, j'y pige nib... Non rien de rien, non, je ne comprends plus rien... Voila les effets dévastateurs du temps, de la vieillesse et de l'altération prématurée de la cognitivité...

Sub TriGénéralDernierIndice()
'
' TriGénéralDernierIndice Macro
' Macro enregistrée le 28/11/2004 par XXXXXXXXX
'
' Touche de raccourci du clavier: Ctrl+Maj+D
'
    Dim vLigne As String
    Sheets("GESTION DOCS").Select
    ActiveSheet.Unprotect Password:="xxxxxxxxx"
    Range("R5").Select
    ActiveCell.FormulaR1C1 = "TRI AU DERNIER INDICE"
    If Range("DZ13").Value = "DA" Then
        Selection.AutoFilter Field:=67
    End If
    If Range("EA13").Value <> "TGD" And Range("EA13").Value <> "BADI" Then
        Range("A14").Select
        Selection.End(xlDown).Select
        vLigne = Selection.Row
        Range("A14").Select
        Selection.AutoFilter Field:=1, Criteria1:="<>"
        Selection.AutoFilter Field:=11, Criteria1:="<>""""", Operator:=xlAnd
        Rows("14:" + vLigne).Sort Key1:=Range("K13"), Order1:=xlAscending, Header _
            :=xlGuess, OrderCustom:=1, MatchCase:=False, Orientation:=xlTopToBottom _
            , DataOption1:=xlSortTextAsNumbers
        Selection.AutoFilter Field:=64, Criteria1:="<>""""", Operator:=xlAnd
        Rows("14:" + vLigne).Sort Key1:=Range("BL13"), Order1:=xlAscending, Header _
            :=xlGuess, OrderCustom:=1, MatchCase:=False, Orientation:=xlTopToBottom _
            , DataOption1:=xlSortTextAsNumbers
        Selection.AutoFilter Field:=1
        Selection.AutoFilter Field:=11
        Selection.AutoFilter Field:=64
    End If
    Selection.AutoFilter Field:=65, Criteria1:="DI"
    Selection.AutoFilter Field:=66
    If Range("DZ13").Value = "DA" Then
        Selection.AutoFilter Field:=67, Criteria1:="DA"
    End If
    ActiveWindow.ScrollRow = 14
    Range("A14").Select
    Range("EA13").Value = "DI"
    ActiveSheet.Protect Password:="lessat", DrawingObjects:=True, Contents:=True, Scenarios:= _
        False, AllowFormattingColumns:=True, AllowFormattingRows:=True, _
        AllowInsertingRows:=True, AllowInsertingHyperlinks:=True, _
        AllowDeletingRows:=True, AllowSorting:=True, AllowFiltering:=True, _
        AllowUsingPivotTables:=True
End Sub

' ActiveWindow.SmallScroll ToRight:=34
' ActiveWindow.ScrollRow = 258



C'est pas beau de vieillir...

mercredi 12 novembre 2014

(3) Que c'est bon !



Il a fait glisser le mince tissu. Son corps s’offrait alors entièrement à ses caresses. Il ne s’en privait pas. Elle frémissait sous ses attouchements qu’il voulait les plus doux et les plus tendres. Il lui murmurait des mots d’amours (des cochoncetés !), auxquels elle lui répondait par d’autres mots d’amour et par un plaisir évident qui l’excitait encore plus (que la chair est faible)…

Tout habillé, sauf son écharpe qu’il avait ôtée en entrant, il s’agenouillait devant elle et sa langue pris le relais, pendant que ses mains pétrissaient ses fesses, si douces…

Il l’allongea sur le lit et dix fois, vingt fois, que sais-je, il caressa son intimité de ses doigts et de sa bouche. Il a dégusté son petit bourgeon rose et bu avec avidité sa liqueur d’amour. Les halètements de la donzelle n’étaient interrompus que par des cris de petite fille, qui l’ont surpris au tout début…

Il était avide de son corps et ne s’est arrêté que lorsqu’elle fut fatiguée.

Son excitation avait largement humidifié son pantalon…

Il était trop tard pour aller acheter des capotes (il est fou ce mec !)…

Elle s’avisa de le déboutonner. Il l’a prévenue de la situation et qu’ils continueraient, si elle le veut bien, sans pénétration (Ouf, il m’a fait peur !)…

La nuit se passa ainsi… Ils se caressèrent de la même façon avec leurs mains et leurs bouches… Au matin, n’y tenant plus elle lui demanda de la pénétrer… Qu’il pouvait avoir confiance (Bon, ben va falloir que je demande à mon patron un nouveau client, celui-ci est suicidaire, il n’en a plus pour très longtemps)…

« Au diable la prévention ! Si je dois mourir, que ce soit par l’amour », (Et il ose penser ça devant moi ! Et à quoi je sers, moi ? A regarder tes coucheries bestiales ?)…

Le jour filtrait ce dimanche, à travers les volets, alors qu’il explosait en elle… Chaque jet de sa semence la frappait et un cri étouffé sortait de sa gorge, tandis que ses râles l’accompagnaient dans ce plaisir ultime…
Il s’effondra sur elle, trempé de sueur, sans force, mais si heureux (on se demande bien pourquoi ?)…

Au bout d’un moment ils séparèrent leurs corps. Elle se tourna et s’endormit.
Il restait là, dans une solitude amère, à la regarder dormir,(je te l’avais bien dit, à quoi ça sert tout ça, hein ?)…
Puis il ne tarda pas à sombrer à son tour dans les bras de Morphée…

Il devait être midi, lorsque les caresses de la fille le réveillent et que ses baisers dans le cou, lui procurent un grand frisson…

Il ne s’est pas lavé le corps, pour sentir son parfum sur lui, le plus longtemps possible (et sale, en plus !)…
Il est rentré préparer le repas de ses fils. Tout à l’heure il la rejoint pour un nouveau voyage dans ce qu’il appelle le pays du bonheur, ou du moins, de la sensualité…

Son cœur bat en comptant à rebours, les minutes qui le séparent d’elle (Il ne m’épargnera rien, décidément !)…

mardi 11 novembre 2014

(2) Que c'est bon !




Il en était là de ses réflexions, pendant qu’il préparait à manger pour ses enfants, ce samedi, lorsque son mobile sonne… Son cœur bat à 100 à l’heure… Va-t-il encore faire des bêtises ?.
« C’est elle ! », (Il fallait s’en douter). Elle lui demande s’il peut venir ! Bien sur qu’il veut venir, bien sur qu’il peut venir (Parfois, il vaudrait mieux être ange gardien d’un cul de jatte). Ses enfants se sont bien régalés (Il faudra qu'il  donne la recette, il a fait avec ce qu’il avait dans le frigo, il a du avoir une inspiration divine...). Il n’a pas été long à se préparer et à arriver chez elle. C’est un vrai fou du volant)...

Il s’est vite senti à l’aise chez elle, tout était propre et ordonné. Cela sentait la lavande…Elle l’a accueillie en une robe de chambre de satin (la petite cochonne, dirait son ange gardien…)…Il va de soi, qu’il n’était pas venu pour enfiler des perles… Elle l’a enlacée d’un bras en posant sa tête contre son cou… Elle lui a murmuré, (dois-on le rapporter tellement c’est vulgaire ?), disons... qu’elle ne voulait pas attendre la semaine prochaine…
Elle a caressé son cou de sa main gauche faisant naître en lui, un frisson qui a parcouru tout son corps, (On ne maitrise plus rien quand la bête se déchaine. Satan, sors de ce corps !)…Il a laissé échapper, croit-on, une sorte de râle, tant des éclairs de toutes couleurs explosaient dans sa tête…
Elle lui a murmuré les mots d’amour qu’il lui avait appris la nuit dernière, quand il lui expliquait ce qu’était l’amour… Se souvenait-elle de la leçon, ou était-elle spontanée ? Peu lui importait en cet après midi, où son cœur resplendissait de ciel bleu ou peut-être, de lubricité ! Il était décidé à croire à ces mots d’amour, comme on boit un élixir, comme on consomme un aphrodisiaque…

Il n’avait pas acheté de préservatif, (où a-t-il donc la tête ? Son ange le lui avait pourtant dit, mais à quoi bon !)…
« Zut ! » (c’est tout ce qu’il trouve à dire !).

Ils se sont enlacés, embrassés et caressés. Il n’a pu retenir quelques larmes de couler sur sa robe de satin (C'est sa conscience, qui le travaille ; il a des remords à l’avance pour ce qu’il va commettre. Tremble pauvre mortel pour ce péché de chair !). Le parfum enivrant de la femme, la chaleur de leur deux corps, ont vite fait monter en eux un désir intense. (Vade retro satanas ! Sors de ce corps ! Mais sa conscience a fermé ses oreilles aux appels à la raison)…
Ses mains, après l’avoir caressée très intimement, impatientes, ont défait le nœud de la ceinture de soie.

lundi 10 novembre 2014

La vérité



La vérité est encore une notion fondamentale à rapprocher des notions de liberté, d’égalité et de fraternité…

C’est avec la parole que se sont construites ces notions morales et fondatrices des sociétés humaines. Il fallut pour cela rechercher entre ces mots, phrases et idées prononcés, LA vérité.



En fait la vérité n'est pas une et indivisible, elle est multiple. Tout comme le mensonge d'ailleurs.



D'où la difficulté et l'errance dans lesquelles errent les peuples, tant il est difficile de se frayer un chemin dans toutes ces "bonnes paroles" assenées et non comprises ou comprises de travers...



Au début était le verbe, dit-on... Mais on ne nous a jamais dit que le verbe était toujours au service du bien. Car en fait, le verbe est le plus souvent au service de la part la plus machiavélique ou inavouable du cerveau humain. Cela est de plus en plus vrai, à mesure que la marchandisation de notre espace privé remplace l’ancienne conquête des espaces infinis. La finitude de notre monde étant acquise, le verbe se retourne vers le petit, afin de se glisser dans l’oreille des individus pris un par un par un processus d’endoctrinement global des cerveaux humains…



Mais la vérité n’est jamais acquise, elle se remet en question au fil du temps, il faut la faire vivre en la recherchant à travers le champ infini de l’intoxication politico-médiatique…



Peut-on enseigner cela à nos enfants ?

La mondialisation (2)

Écrit le 13 novembre 2014

J’ai renoncé dans le chapitre précédent, à décrire toutes les façons de faire des profits moralement injustifiés. Il y a tellement de méthodes possibles et il s'en invente tous les jours... Et parmi celles-ci, peu sont porteuses d'un service à la mesure de leur rémunération et beaucoup n’amènent aucune prestation et n'existent qu'en sangsue sur le tissu économique réel...

J’ai invoqué la possibilité d’inventer des moyens alternatifs locaux de résister à la mondialisation. Mais je dois dire que, contrairement aux illuminés baba-cool et autres idéologues de la récession-régression, je crois très peu en ces solutions, qui sont limitées en portée et dont les mises en œuvre sont quasiment impossibles par manque de capitaux. Effectivement il n’y a aucun contresens à dire qu’il faut du capital pour lutter contre la mondialisation.

Le mot capital n’est pas un gros mot. On a vu que tous les pouvoirs et toutes les puissances ont besoin d’argent, donc de capital. Mais inversement le capital n’est pas nécessairement obligé d’être utilisé à des fins perverses, colonialistes et conquérantes. Le capital peut être aussi le moyen de développer des processus sociétaux, économiques, industriels efficaces, utiles et équitables.

C’est pourquoi les tenants de la mondialisation actuelle voient d’un très mauvais œil ces idées et initiatives qui risqueraient d’entamer sérieusement, si elles se développaient, leur pouvoir et à terme feraient s’écrouler leurs bulles financières totalement artificielles en supprimant leurs ancrages sur l’activité réelle…

On pourrait se dire que la mondialisation pourrait faire que les victimes de cette mondialisation organisent une contre mondialisation (en fait une mondialisation dans l’autre sens) pour faire contrepoids et(ou) mettre à mal la mondialisation actuelle…

C’est actuellement extrêmement difficile, improbable et j’en ai bien peur, impossible.

Il est plus facile à une petite entité de personnes regroupant beaucoup d’argent de trouver le moyen de pomper des profits sur n’importe quel pays du globe terrestre. Cette entité finira par trouver les endroits, les circonstances, nécessaires à son implantation parasitaire.

A l’inverse, pour résister à ces véritables agressions, il faudrait que chaque habitant de cette planète, travailleur, consommateur, victime, soit solidaire de tous les travailleurs, consommateurs et victimes de la planète.

Verrons-nous un jour un syndicat ouvrier mondial ? C’est pour le moment impossible, chaque secrétaire général de syndicat cherchant à rester Roi dans son syndicat que de devenir baron dans une entité mondialisée. Et pourtant, si un smic universel était arraché par des syndicats mondialisés, serions-nous dans cette situation insensée de concurrence faussée et déloyale ne profitant à aucun salarié : Ni ceux qui perdent leur emploi, ni ceux qui le récupèrent à l’autre bout du monde, mais sans le confort de vie qui va avec.

On revient à l’esclavagisme encore et toujours, même s’il n’est plus contraint par la force, mais par la contrainte salariale…

Chaque région du monde est démunie, chaque individu est démuni devant la mondialisation et essaye de se sauver comme il peut individuellement. Mais que peuvent faire des millions de clous pour résister à un seul marteau qui les enfonce ?

Seule la solidarité peut stopper les méfaits de la mondialisation. Mais puisque la mondialisation de la solidarité est illusoire, pour le moment, il faut que des solidarités locales, régionales, se forment. Cela commence : Des syndicats plus ou moins formels apparaissent en Asie.

A l’échelon d’un état, il serait relativement facile d’installer des mécanismes de résistance, cela se voit dans certains pays d’Amérique du sud, timidement, sans trop empiéter sur le pré carré des multinationales. Il est vrai que les contre-attaques seraient fulgurantes. C'est pourquoi des états pourraient se concerter pour être plus puissants contre la rapacité des profiteurs…

Mais dans beaucoup de pays, les dirigeants ont pris fait et cause pour les magnats de la mondialisation, par intérêt personnel, par lâcheté, par endoctrinement « énarchique », comme dans notre pays…

De la même façon que le salariat Français est sorti du servage en agissant sur le plan national, chaque salariat de chaque pays du monde devrait faire pareil. Mais cela prendra infiniment plus de temps, parce que divisée et sans mondialisation de cette résistance, la mondialisation exploiteuse sera la plus forte…
  

dimanche 9 novembre 2014

La mondialisation

Écrit le 10 novembre 2014




J’ai écrit il y a peu, que la colonisation était l’ancêtre de la mondialisation.

Mondialisation (globalization en Anglais), capitalisme, libéralisme, plus le temps passe, plus nous allons penser que ces mots sont synonymes.

En fait nous pourrions dire que le libéralisme (je ne parle pas de celui de façade que l’on nous a « vendu », que l’on a enfoncé dans la tête des décervelés baignés par cette doxa unique), est la doctrine qui a permis au capitalisme, de passer du stade « artisanal » où il était du temps de la colonisation, au stade mondialisé…



La mondialisation permet de laminer toutes les règles de bonne conduite, toutes les régulations utiles aux sociétés pour vivre en harmonie et en équilibre, d’enfoncer toutes les barrières pour piller tout ce qui peut être pillé. La mondialisation, n’en déplaise aux doux rêveurs d’avenirs utopiques est le tombeau des morales, des éthiques, des règles de conduite, de la qualité, de la norme, du contrôle, de l’autosuffisance, de l’écologie, du partage, de la préservation, de la pérennité…



On revient sur le concept de la liberté dont j’ai parlé il y a peu de temps. Précisément, la mondialisation est un ensemble de processus mis en œuvre par des hommes, avec pour seul alibi la liberté pleine et entière, c'est-à-dire cette liberté si énorme qu’elle écrase les petits aux profits des entités les plus solides… L’argent est devenu une arme de conquête, pour gagner toujours plus de puissance, puisque la puissance se mesure par rapport à la quantité d’argent engrangé. Il n’est plus ce réservoir d’où s’échappait parfois des flots d’investissements bénéfiques à l’ensemble de la société. L’argent est seulement destiné à conforter la puissance de ses possesseurs.



Pour la mondialisation, tous les moyens sont bons pour conquérir le monde. Il n’est plus besoin de coloniser. Il n’est plus besoin d’asseoir son pouvoir en achetant des peuples. Il suffit d’acheter les gens influents : Les états, les élus, les gens éminents, les soi-disants experts…



Il suffit de prendre l’argent partout où il est. Plus ceux qui en seront démunis seront pauvres, plus ils seront dociles et plus ceux qui le prennent pourront le faire en toute quiétude et impunité.



Comment l’argent est-il « pris » ?

Tout simplement en créant des profits ne correspondant pas à des services rendus normalement rémunérés.



De la colonisation à la mondialisation : Esclavagistes un jour, exploiteurs toujours



L’arme la plus efficace au service de cette mondialisation c’est cet endoctrinement libéral qui dit que cela est inéluctable, qu’il faut faire avec, qu’il n’y a pas de limite à l’expansion, et que les dégâts collatéraux sont la rançon du progrès…



Il y aurait une façon de casser cet édifice instable, cet empire fragile basé sur des bulles spéculatives : Il faudrait créer des systèmes de sociétés parallèles équitables interconnectées où tout travail serait équitablement rémunéré, où toute recette financière reviendrait dans cette économie réelle. Mais hélas, sans argent, il n’y a pas d’investissement possible et donc pas de réalisation possible.



L’autre solution serait de fermer les pompes à fric, mais aucun de nos gouvernants qui se gobergent à nos dépens, n’a envie de se passer de cette manne gagnée sans effort…

Pensées chaotiques du 21 juin 2010 - Le ciel était déjà gris comme un ciel de mort (Archives)

Pourquoi penser ? La terre est bien trop grande pour moi. Je pense à toi qui fut et sera toujours mon modèle. Tu sais je voulais ranger le garage et puis clac ! J’ai le dos bloqué avant de commencer. J’ai honte ! j’ai la haie à tailler qui pousse plus vite que moi… Je suis devenu faignant. Je n’ai plus de volonté. Est-ce que mes enfants auraient pensé à la fête des pères si leur mère ne leur en avait pas parlé ? Moi je n’y avais pas pensé, non plus, alors ?…

Tout est devenu une montagne devant moi… Je suis comme un handicapé avec ces 3 hernies discales… Et handicapé du raisonnement… Je suis seul dans une bulle où je n’entends que des brouhahas de paroles… J’ai marre de faire répéter, car je sais que ça n’est pas plaisant pour ceux qui ont à le faire… Alors je reste dans ma solitude. Je dis oui, quand il faudrait dire non ou inversement…

Je crois que vous m’aimez mes petits. Mais je n’ai pas su vous élever… J’ai peur pour votre avenir. Votre mère me bat froid aujourd’hui… Je n’ai pas de goût à rien…

Sans amour, la vie ne vaut rien… J’ai honte de t’avoir dit je t’aime hier soir, car tu ne m’as pas répondu, alors que tu ne dormais pas…
Oui j’ai honte de te donner mon amour gratuitement sans espoir de retour… Qu’est-ce que j’ai fait ? Justement rien ! Rien de ce qui fait qu’un homme est un homme ! La vie devrait s’arrêter quand on n’a plus de dignité, quand on n’a plus d’utilité…

Que puis-je faire pour Maman ? J’ai beaucoup cherché, mais je n’ai pas trouvé… Ma sœur a réussi à bloquer toute la mécanique… C’est sa méchanceté qui a gagné, elle nous a eus à l’usure… Et toi frérot, tu m’as laissé régler les problèmes tout seul quand je lui avais trouvé une maison de retraite… Ce serait à ton tour de trouver des solutions, mais tu préfères faire l’autruche…

J’ai démissionné de mon rôle avec toi, Kiki ! J’étais traumatisé parce que ta mère t’a révélé ton vrai père et on voit le résultat maintenant…
Et vous Toto et Nono, vous êtes bien plus proches de votre mère… Je ne suis que le Papa que l’on craint et que l’on respecte mais de qui on a honte, avec qui on ne veut pas s’afficher…
Je ne suis pas celui à qui on se confie, ni le complice de vos secrets… je ne suis donc rien…

Soleil ou pluie, rien ne change, seuls les jours défilent de plus en plus vite…

Mon nom : La femme dont je divorce veut le garder mais celle que je veux épouser n’en  veut pas ! Tu veux être incinérée, alors que je voulais que nous soyons enterrés l’un près de l’autre… Pourquoi vouloir t'épouser ? Par devoir, ce satané devoir...

Et ma mère qui est à 400 km de la tombe de Papa… si tu décèdes Maman, dans cette Lozère, comment vais-je financer ton rapatriement dans le lot et Garonne ? Parce que je crois que frère et sœur s’en foutront ! Et pourtant 59 ans de vie commune, je pense qu’il serait criminel que je te laisse enterrer loin de Poupa…

Mon père a très mal vécu le fait de vieillir et moi... (archive du 11 août 2007)

Mon père a très mal vécu le fait de vieillir, ou du moins les effets de la vieillesse (force amoindrie etc...).
Je ne le comprenais pas à l'époque et me disais qu'à sa place je serais plus sage...
Et bien finalement je suis comme mon père, je réagis exactement comme lui...
L'année dernière, je me suis battu avec un grand type costaud de 45 ans et je l'ai assommé (tout ça parce qu'il fumait dans le train, que ça m'incommodait et qu'il refusait d'obtempérer).
Il est difficile d'expliquer, pourquoi des gens comme mon père et moi supportons mal le fait d'être amoindris, habitués que nous sommes à nous faire respecter.
D'un jour à l'autre devenir des impotents de la tête (et de la force physique) est peut-être plus dur pour ceux qui étaient des "durs", qui affrontaient la tempête en tête-à-tête, alors que maintenant on est obligés de la contourner...
Pourrais-je un jour être sage, alors que dans mes veines brûle le feu de révolte de ma jeunesse, alors que quand une "pourriture" se met en travers de ma route, j'ai envie de lui casser la gueule sans autre forme de procès. Comment pourrais-je me résigner et m'"habituer" à ce nouveau statut d'"incapable à imposer sa volonté à ceux qui la contrecarrent" ?

J'étais le protecteur, le type toujours en avant, derrière lequel tout le monde se réfugiait, qui n'avait peur de rien (ou du moins faisait mine de n'avoir peur de rien), qu'on admirait ou qu'on détestait, mais qu'on respectait...

Je ne sais pas si j'arriverais à admettre l'inévitable qui pour moi est inacceptable.

Papa, n'a jamais pu se faire à la vieillesse, et je porte ses gènes...

Si ému et si honteux… (Noël 2011)

 
Les autres années, c'est nous qui offrions des cadeaux à nos enfants pour Noël...
Mais cette fois-ci nous étions à sec...

Cette année, c'est mon Toto qui a offert des cadeaux à tout le monde (A ses frères et à nous)...

Je savais depuis longtemps que sous sa carapace se cachait un cœur en or massif. Je savais sa générosité et sa tendresse...

D'autre part, mon kiki nous a préparé un excellent repas pour ce réveillon de Noël. Il a acheté de sa poche, alors qu'il est au RSA...

Nono nous a mis un DVD rigolo... On a passé une excellente soirée, si heureux d'être entourés de nos trois enfants...

Cependant, je ne peux empêcher l'émotion qui m'étreint... Tant d'amour de la part de nos enfants !
De plus, j'ai un peu honte de n'avoir plus les moyens de leur offrir des cadeaux. J'ai juste donné un peu d'argent au petit dernier, parce qu'il est le seul sans ressource...

J'ai un peu honte de n'être plus un super Papa...

PUTAIN DE RETRAITE DE MERDE !!
        

Tu es un homme, mon fils (Juin 2009)

Hier, j’emmenais mon fils à son lieu de stage comme chaque jour. Je pris la décision de lui parler, car c’était le seul moment de la journée où nous étions un quart d’heure ensemble. J’éteignis la radio…

« Tu sais Toto, tu viens d’avoir vingt ans, tu es un homme… Quand ton Papy approchait de la cinquantaine, j’en avais donc moins de dix-huit… Il est tombé dans les pommes, comme ça, évanoui, sur le carrelage de la salle à manger. Ta Mamie était inquiète mais forte. Nous, les enfants, étions en larmes à part ton oncle qui était trop petit et qui ne comprenait pas. Cela lui est arrivé plusieurs fois. Mais étant artisan, il n’avait pas les moyens de se payer le médecin…
Plus tard, sur un chantier, ton Papy m’a dit : Les hommes ont une forte mortalité entre cinquante et soixante ans. Passé ce cap, ça va. Rappelle-toi de ça un jour !…

Les conditions de vie ont évolués. Mes problèmes ont commencés plus tard, vers cinquante sept ans. Tu as vu l’autre jour !… Les médecins ne comprennent pas tout. Cela pourrait m’arriver un jour. On ne sait jamais. Certes, je me repose beaucoup, je suis en arrêt, mais tout est possible…

Alors, je voulais à mon tour te dire que si ça arrivait, je compte sur vous les deux ainés, Kiki et toi, pour vous occuper du Petit Nono, il est très sensible… Et je compte aussi sur vous trois pour ne pas abandonner votre Maman qui serait dans le plus grand désarroi, notamment financier »…

Je jetais des coups d’œil furtifs à Toto en conduisant. Il était silencieux et son œil brillait, mais il acquiesçait frénétiquement de la tête. Je comprenais que sa gorge était nouée et qu’aucun son ne pouvait sortir, sauf à dévoiler un sanglot qu’il cherchait à réprimer à tout prix.

Très ému, il évitait mon regard… J’énumérais donc le catalogue des ressources dont ils disposeraient : Assurance vie, Assurance décès, la nécessité d’entamer très vite les démarches, vu les longs délais de paiements… Ce qui lui donnât le temps de se reprendre…

Nous allions arriver, quand il me dit « Tu n’as pas un sujet plus gai, par hasard ? »

« Oh, mais tu ne vas pas te débarrasser de moi comme ça, je ne suis pas encore canné ! »
Nous arrivâmes à destination.
« Bonne journée mon fils. Travaille bien ! »
« A ce soir Papa ! »

Dans mon fort intérieur, j’espérais fortement le revoir encore ce soir-là…