mardi 30 juin 2015

Sardou



J’ai vu Michel Sardou, ce 30 juin sur Europe1.
Je sais, depuis longtemps et j’ai pu le confirmer à nouveau, lui et moi avons de telles ressemblances sur le plan de nos idées et de notre façon de voir le monde, qu’il est à cet égard mon quasi jumeau.

Je suis si content de l’écouter. Nous appartenons à la même famille de pensée : La famille Gaulliste… Alors je vois de suite, les gens dire « Encore un Sarkozyste ! ».
Je considère ceci comme une insulte. Mitterrand, Chirac, Sarko et même Hollande se revendiquent ou se revendiquèrent du Gaullisme ! C’est si commode, pour ratisser large ! Mais ce sont des menteurs et des bons à rien…

Non ! De Gaulle, c’est autre chose. Le Gaullisme, c’est la grandeur de la France à travers l’intérêt général ! C’est le désintérêt personnel et la probité ! C’est la révolution permanente de celui qui sait refuser ce qui n’est pas acceptable. C’est la préoccupation permanente de trouver la meilleure solution.

Avons-nous eu parmi tous ces présidents menteurs et lâches qui se sont succédés depuis, un seul qui ait pratiqué de la manière Gaullienne ? Aucun !

Sardou a toute cette envie de clarté et de sincérité en lui avec en plus, ce tempérament bougon de la famille Sardou… Et en cela aussi, je me sens très proche de lui…
Comme moi, il n’admet pas que systématiquement, dès qu’une proposition est faite, bonne ou mauvaise, tout le monde soit contre ! Il ne comprend pas pourquoi il n’y a pas de véritable dialogue en France. Il n’admet pas que l’intérêt des Français soit systématiquement évacué au profit des querelles partisanes gauche-droite et des intérêts personnels…

Cela fait plaisir de ne pas se retrouver seul à penser ce qu’on pense et si je le pouvais, j’irais lui dire que je porte en moi les mêmes valeurs que lui…

J’avoue que cela m’a fait pleurer… de joie…comme quelqu'un qui rencontre un humain après une longue traversée du désert...  Il arrive un âge, où on ne maitrise plus ses émotions…

dimanche 28 juin 2015

Mémoires de mon père (2)



Elle me donnait pas grand’chose (à manger), c’est pour ça que j’avais oublié de grandir. Et puis il fallait aller à l’école, hein !.. A trois kilomètres… Aller le matin, retour le midi et repartir à une heure pour revenir le soir… J’parlais pas Français… Je pouvais même pas demander la permission d’aller au petit coin, puisque… Alors j’faisais parfois dans mon pant… enfin… dans ma… dans ma culotte, c’est ça ?
Et évidemment, la volée en arrivant…

Et puis tous les soirs, il fallait encore en plus, en rentrant d’l’école, aller cueillir de l’herbe pour ses lapins. Oh, et puis un panier que j’pouvais même pas soulever. Si par hasard il était pas plein, elle me foutait au lit sans manger, hein !

Et puis alors, il y avait parfois des gens qui me donnaient une tartine de beurre. Fallait pas que la nourrice, elle le sache. Parce que sinon elle allait l’engueuler pour plus qu’on me donne quoi que ce soit… Ouais !... J’en ai vu de toutes les couleurs, avec elle. Elle s’acharnait sur moi, hein ? Quand je touchais des vêtements neufs, elle les donnait à ses petits-enfants et moi j’restais toujours avec des vieux… des vieux vêtements tous fripés, tout… en mauvais état, quoi !

Et puis alors il fallait que je mange un tas de saloperies que j’trouvais : Des pommes de terre avec la pelure toutes crues. Quand je trouvais des carottes avec des fanes, je mangeais tout, moi. De l’oseille sauvage… Jusqu’au moment où j’ai mangé des feuilles en me trompant, que ça m’a brûlé l’estomac, la gorge et la langue, la bouche, tout… Aussi, des boules de sureau, que j’me tapais ! Des boules de lierre, jusqu’à me faire tomber malade… Enfin, j’avais dit à Maman (Papa nommait ainsi son épouse), tout c’que j’mangeais : Les fleurs, tout c’que j’trouvais, pour m’mettre dans l’estomac, les pommes vertes, tout c’que j’trouvais…

Enfin bref, j’étais son souffre-douleur… Ouais ! Et pis, elle me donnait jamais à manger que toujours le dessus de la marmite, c'est-à-dire le bouillon, la flotte, quoi !

Jamais, jamais… Alors, pensez dans l’état que j’étais. Je grandissais pas. J’pouvais pas grandir, hein !

Et après, quand je… j’ai su un peu lire, il fallait que je…j’apprenne mon ‘cathéchisse’. Du cathéchisme, que j’avais du mal à apprendre, vu que, j’étais pas très calé en Français… Elle me gardait jusqu’à une heure du matin, debout, à coté de son lit. J’étais haut comme trois pommes. J’étais même pas si haut… pas plus haut que la table de nuit. J’m’en souviens. Et si jamais j’m’endormais un peu, si elle s’réveillait, elle me filait une bonne tape pour me réveiller, mon vieux ! Terrible, hein !...

Heureusement que l’bon Dieu l’a bien punie, hein ! Elle est morte après dix jours de maladie, pt’être. Je pense qu’elle avait que soixante deux ans…

Et moi, comme j’étais parti chez une autre nourrice, chez madame… Lemaresquier qu’elle s’appelait. On l’appelait Marraine… Et quand ç’a été… quand les cloches ont sonné l’enterrement (on m’avait dit d’aller à l’enterrement) de mon autre nourrice, j’ai refusé. J’me suis sauvé, hein, dans les champs. J’ai été me cacher dans les champs, pour ne pas aller à son enterrement… parce que… Ah non, je…je n’pouvais plus, je n’pouvais plus…
Je n’pouvais plus. J’en avais, j’avais trop souffert chez elle !... Ouais… Et… à un point que…

Chez ma nouvelle nourrice, j’étais bien nourri, hein ! Et puis, je pouvais mettre mes vêtements neufs quand j’en touchais… et tout et tout, voilà !
Et puis, comme j’étais quand même espiègle, elle me… elle me disputait pas trop, hein !
Elle m’a jamais frappé, elle, hein !
Elle était très très pauvre… C’est pour ça que j’disais tout à l’heure dans les chansonnettes (Papa avait enregistré des chansonnettes), qu’elle ne pouvait me donner qu’un sucre d’orge… le jour de Noël, quoi !... C’était pas mal, par rapport à l’autre bon’femme, là ! A un point que j’étais bien nourri.

A l’âge de onze ans, c'est-à-dire longtemps, longtemps après, des années ; j’me souviens que j’avais onze ans… Parce que j’me rappelle pas des années… Quand t’as pas le cerveau… t’es… J’me rappelle à peu près qu’à partir de mon âge de neuf ans, vers neuf ans, parce qu’avant je me rappelle pas des âges, ni rien. J’étais… quand on est maltraité comme ça, on n’peut pas réfléchir, on n’peut pas savoir. On apprend c’qu’on te dit à l’école, mais…

Parce qu’à onze ans, j’étais dans la classe du certificat, malgré tout. J’étais un gamin qui était très éveillé, qui apprenait bien.

mercredi 24 juin 2015

Mémoires de mon père (1)



(transcription de K7 audio)

Votre Maman elle m’a dit que je devrais enregistrer… un p’tit moment de ma vie, lorsque j’étais enfant… Là, ça va être un peu long et un peu triste, hein ! J’vais le faire pour lui faire plaisir… Elle le fera écouter à ses enfants, si elle veut, mais pas en ma présence parce que franchement, je… j’n’aime pas beaucoup remuer toutes ces choses qui étaient plus tristes que gaies…

Voilà ! Quand je suis… j’ai du être né à Lang-Son, à la frontière de Chine… Et ma mère avant de mourir, quand elle était à l’hôpital, m’a fait emmener moi et mon frère qui avait deux ans de plus que moi… mon frère Jean, à l’orphelinat d’Hanoï, par mon frère ainé Léon…

Parce qu’il y avait aussi François… mais enfin… Et… quand elle est morte, je pense que c’est mon frère François, qui l’a enterrée… Bon !

Et il est venu un moment où… A un moment donné, il a fallu partir en France, vu qu’on avait plus de parents ni de famille là-bas… Et j’étais très-très jeune. Je ne me souviens plus de l’âge que j’avais, mais… je me disais « Tiens, on nous met dans un train, avec d’autres enfants de l’orphelinat » et moi, j’ai compris de suite… que je quittais la… le pays où j’étais né et que j’m’en allais en France, dans ce si beau pays, mais qui n’était pas le mien… Et que je quittais… mon frère Léon et mon frère François…

J’m’en allais avec mon frère Jean… et tous les deux on était seuls dans l’train, accompagnés bien sûr par quelqu’un, mais on était tellement nombreux, on était peut être une trentaine. Et il y avait des… Il y avait des gosses qui étaient accompagnés par leur mère et nous, tous les deux on était blottis… sur une banquette… Et je me rappelle qu’on pleurait, surtout moi !

Enfin, on est arrivés à Haïphong… On nous a embarqués dans le train, dans le bateau, pardon ! On a monté la coupée, j’me souviens… Il y avait le monsieur qui nous accompagnait… l’accompagnateur. Et sur le pont avec lui, je ne voulais pas lui lâcher la main, parce que je ne voulais pas quitter… Je ne voulais pas m’en aller ! Et il l’a bien vu !
Mais, j’me suis endormi sur le pont…

Et le lendemain quand je me suis réveillé, on était au large, en mer. Il y avait plus d’accompagnateur, il y avait plus rien. Et c’est là que j’ai compris que… Pour moi, j’étais perdu, quoi !

J’me souviens, vous voyez, des choses qui sont très tristes, qu’on se rappelle, plus facilement que les bonnes choses. Parce que les bonnes choses, il y en avait pas encore eu dans ma vie ! Alors je pouvais me rappeler que des… des souvenirs qui m’ont vraiment frappés ! Enfin…

Arrivé à Marseille, forcément, la traversée avait été très très dure, parce que dans l’océan Indien j’étais malade, malade, malade, pendant toute la traversée. Peut-être une semaine, je ne sais plus.
Enfin, on à mis vingt et un, vingt-deux jours pour arriver à Marseille Et à Marseille on m’a embarqué pour aller à Coutances, mais ils ont gardé mon frère Jean… pendant six mois pour l’acclima… l’acclim… l’acclimater ? Pour qu’il se… Parce que le climat ne lui convenait pas, quoi ! Et moi, j’ai bien supporté. Donc ils m’ont… Ils m’ont emmené à Coutances… A l’hospice.

Puis de là, je suis parti en nourrice. C’est une nommée madame Nicole… Une très mauvaise nourrice ! Au début on était trois : Moi et les deux frères XXXXX (Giquel ? Le son est mauvais). Et, comme je disais à Maman, tous les jours, je sais pas non plus encore l’âge que j’avais, puisque j’parlais ni Français, ni rien du tout… Et… le Français je l’ai appris à mes dépends, hein ! Parce que vous allez voir comment que c’était qu’elle me maltraitait, moi principalement, parce que je ne pouvais pas me défendre, je savais pas parler Français, je connaissais rien du tout. Tandis que les autres : Il y en avait un qui parlait Français, de Giquel, le frère ainé. Alors…

Mais on était tellement mal nourris. Moi, je me souviens, j’étais tellement maigre. Elle me donnait pas… pas à manger ni rien du tout.
  

Les Français et le Bilan de Christiane Taubira

L'Institut pour la Justice est une association loi 1901 en faveur d'une Justice plus protectrice des citoyens et plus équitable vis-à-vis des victimes. Un soucis dans la visualisation? suivez ce lien

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Institut pour la Justice
Les Français et
le bilan de Christiane Taubira
Les Français contre la réforme pénale du gouvernement

307 000
Français ont signé la pétition
de l'Institut pour la Justice
contre la réforme pénale1


75%
des Français jugent que
la réforme pénale ne permettra pas
de lutter contre la récidive2
Il manque toujours au moins 20 000 places de prison

99 600
peines de prison ferme
sont en attente
d'exécution au
31 décembre 20123


66 270
détenus pour 57 841
places opérationnelles
au 1er janvier 20154


1 072
détenus qui dorment
sur un matelas posé
à même le sol au
1er mai 20155
L'action de la garde des Sceaux est rejetée

73%
des Français estiment
que la politique pénale
de Christiane Taubira est insuffisamment sévère
à l'encontre des délinquants6


91%
des Français estiment
que la justice ne fonctionne pas mieux qu'il y a quelques années7


76%
des Français estiment que la justice fonctionne mal
+ 12 points
en 3 ans
8
Une opinion qui se radicalise

43%
des Français estiment
que les démocraties
ne savent pas bien
maintenir l'ordre9


50%
des Français sont favorables
à la peine de mort

+15 points
depuis 2011
10
Menacée par le gouvernement,
la rétention de sureté est soutenue par les Français
11

72%
des sympathisants de gauche

79%
des Français sont
pour son maintien

87%
des sympathisants de gauche
  1. Le Figaro, 21 mars 2014
  2. Sondage CSA pour l'Institut pour la Justice, septembre 2013
  3. Infostat Justice 124, novembre 2013
  4. Direction de l'administration pénitentiaire
  5. Pierre-Victor Tournier, démographe du champ pénal, http://pierre-victortournier.blogspot.fr/2015/05/deflation-carcerale-et-surpopulation.html
  6. Sondage ODOXA pour iTélé et La Parisien - Aujourd'hui en France
  7. Sondage CSA pour l'Institut pour la Justice de février 2014
  8. Ibid
  9. Enquête du CEVIPOF, février 2014
  10. Enquête du CEVIPOF, février 2014
  11. Sondage CSA pour l'Institut pour la Justice d'octobre 2014


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lundi 22 juin 2015

Le bonheur c’est pas plus simple que le Rubik’s cube…



Le matin, en guise de bonjour, c’est « T’as qu’à aller voir les nichons de ta poufiasse », (il s'agit de l’interprète de la belle Hélène, que je ne connais ni d’Êve ni d’Adam, mais que j’ai évoquée dans un post)…
Le midi, c’est « Vas manger chez ta salope »…
Le soir, c’est « A quoi tu penses ? A ta morue ? »…

Ambiance, ambiance… Que faire ?
Lui mettre une tartine et finir mes jours en prison pour crime ? Lui dire « vas te faire enculer » ? Non ! Ce serait entrer dans son jeu de harceleuse sado-masochiste et ce serait déclencher l’escalade jusqu’au pain dans la gueule.
Et dire qu’il y en a qui tabassent leur gonzesse tous les jours ! C’est bien ce que mériterait la mienne, alors que je suis à peu près certain que celles qui se font cogner, ne le méritent pas !
Le monde est mal fait : Il y a les couples où l’homme est un bourreau profitant de sa force, lâchement, sur une femme alors qu’il n’oserait pas s’en prendre à un mec et il y a les couples où la femme harcèle son homme avec sa langue de vipère, sa hargne de petit roquet, sa jalousie, sa parano, sa méchanceté. Et il faut qu'on se retienne, c'est très dur...

Si au moins elle osait me frapper, ça me donnerait le prétexte de lui foutre une bonne tatouillée (en espérant m’arrêter à temps) ! Mais non ! Elle n’est pas folle, la guêpe !

En fait le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas tomber dans l’engrenage de la violence, c’est de rompre le combat avant le moment fatidique où je sais que je ne me contrôlerai plus. Je tourne les talons et je vais ailleurs attendre que la moutarde qui me montait au nez, soit redescendue.

C’est un problème de santé aussi : Elle me provoque des montées de tensions, incompatibles avec ma prédisposition aux AVC. C’est peut-être ce qu’elle recherche, d’ailleurs, va savoir ?

Drôle de guerre, drôle de vieillesse, drôle d’impasse dans laquelle je me suis engagé, bêtement !

J’aurais tant voulu vivre avec une femme douce, tendre, prévenante… Mais c’est fini, Chat échaudé craint l’eau chaude, tiède et même froide.

Deux femmes, deux échecs ! Ma faute ? Certainement, c’est si commode ! C’est au moins ma responsabilité d’être allé avec elles !
J’aurais du rester seul. Hommes et femmes ne sont pas miscibles, ils sont huile et vinaigre.
Deux femmes, deux erreurs, deux échecs, deux impasses, deux malheurs. Le bonheur dans le couple ? Cela n’existe pas ! Une bonne jouissance, un bon orgasme, parfois, oui. Cela se limite à cela. Hormis le sexe, il n’y a rien entre les animaux mâles et femelles de l’espèce à laquelle j’appartiens malgré moi.
Il me reste les gamins (avec hélas, les quelques mauvais héritages de gênes maternels qu'ils ont reçus) et les amis (eux au moins on les choisit mieux, sans attirance sexuelle parasitaires).

Et même l’existence de ces personnes est encore un motif de jalousie et de harcèlement pour ma folle-dingue ! Il me reste le blog… Et même ! Que de réflexions hargneuses ne m’a-t-il pas valu. Jalouse du blog ! C'est franchement n'importe quoi !

Bon ! Tout va bien pour la journée. J’ai le dos bloqué depuis trois jours, il ne me reste plus que statistiquement, sept à douze jours à tenir. Pour le harcèlement, pas plus longtemps que jusqu’à ce qu’un de nous deux clamse… Après tout, ça m’a donné le motif d’un article ! L’adversité, ça inspire !

Tout baigne, quoi !

dimanche 21 juin 2015

La bêêêêêlle, non, moche Hélène !



« Je le savais que tu me trompais, je le savais !  Qui c’est cette Hélène ? Et un canon en plus, tu me dégoûtes ! »



Que lui répondre ? Cette andouille ne connaît rien à aucune culture, sauf à l’agriculture… Faut que j’lui explique à cette dinde… Ça promet du sport…

-Il a fallu que tu espionnes par-dessus mon épaule, ce que j’écris sur le blog !

-Ca prouve que tu me trompes ! D’abord, qu’est-ce que tu lui trouves de belle à ta salope ? Tu donnes dans les gamines maintenant ? Tu veux pas que je la voie ! J’ai pas le droit de savoir !

-De savoir quoi ? La belle Hélène tu sais même pas qu’est-ce que c’est ! Tu n’aimes ni la musique, ni l’opéra, ni les bons films, tu n’aimes que la merde ! Alors, me fais pas chier ! T’étais partie, retourne donc d’où tu viens : j’étais très bien !



Et dire que je ne l’ai pas vue revenir… Ca me gâche mes deux heures de relaxation Offenbachienne…



………………..



Un thriller policier à la télé :



-il n’a pas le don d’ubiquité, hein Lieutenant ?

-Qu’est-ce que ça veut dire « ubiquité » ?



Soudain la pub…

 Je me tourne : « Dis chérie, qu’elle est con la lieutenant, elle ne sais pas e que signifie "ubiquité" ! »

-T’as plus vite fait de dire que je suis une conne !

-Oups ! Passque… Tu… Ubiquité… Tu ne…



Elle va chercher le dictionnaire, qu’elle ouvre et dit :



-Alors qu’est-ce que ça veut dire « ubiquité », Monsieur Je-sais-tout ?

-Être à deux endroits à la fois !

-Bon ! Et « Ubuesque » ?

-Digne de Ubu le personnage d’Alfred Jarry !

-Et « Ufologie » ?

-La science des OVNIS, si tant est que cela existe !

-Et « Ulluque » ?

-Ben… J’en sais rien !

-C’est une plante des Andes ! Et « Uléma » ?

-Je ne sais pas, moi !

-Ah ! C’est un docteur de la loi Musulmane ! Et tu crois tout savoir, Monsieur Je-sais-tout !

-Je suis pas arabe et j’habite pas au pérou ! J’en ai rien à foutre ! Et ta connerie, t’en connais la dimension, au moins ?



Pffffff, que c’est chiant d’avoir une chieuse, jalouse, parano et conne à la maison !



Faudra que j’explique une nouvelle fois aux gamins de prendre une gonzesse de leur milieu, de leur niveau, douce et pas une andouille hargneuse, illettrée et con comme une bite…

La Belle Hélène



Je viens de vivre deux heures un quart de pur bonheur devant Arte. Cette version de l’opérette de Jacques Offenbach, enregistrée au Châtelet le 8 juin dernier, mise en scène par le duo  Barberio Corsetti et Pierrick Sorin est un pur joyau.

Ce n’est même pas de la joie mais un véritable rêve, un feu d’artifice de sons et de couleurs.
J’ai été emporté sur un océan, loin, bien loin de la terre et de ses tracas.

Et que dire des interprètes ? Ils étaient tout simplement divins. A part Pâris, interprété par Merto Sangu, qui selon moi dénotait quelque peu par rapport à l’ensemble, le spectacle était dominé par la mezzo soprano Gaëlle Arquez, par sa voix, sa présence et aussi par sa sensualité.
Car ces coquins de Corsetti et Sorin, outre une mise en scène extraordinaire, des costumes de Cristian Taraborrelli parfois anachroniques qui ne dénotaient pas finalement et ne m’ont aucunement choqué, ont ajouté une petite dose d’érotisme à ce spectacle.

J’ai passé un très bon moment devant le petit écran, avec Gaëlle Arquez (Hélène, quel canon !), Gilles Ragon (Ménélas), Jean-Philippe Lafont (Calchas), Marc Barrard (Agamemnon), des cœurs étonnamment à l’unissons et l’orchestre Prométhée magnifique dirigé par un Lorenzo Viotti en super forme.

J’encouragerais bien tout le monde à aller au Châtelet pour profiter de ce concentré de bonheur, mais cela se termine demain le 22 juin… Comme c’est dommage…

Distribution

 

·         Livret : Henri Meilhac

mardi 16 juin 2015

Macron et ce gouvernement : il ne serait pas abusif de les licencier !



Mon fils aîné, visiblement choqué par le dispositif que Macron veut mettre en place concernant les licenciements abusifs, m’écrit ceci :

Ils sont quand même forts, c’est une honte : 
http://www.msn.com/fr-fr/finance/articles-principaux/indemnisation-des-licenciements-abusifs-de-la-flexi-s%C3%A9curit%C3%A9-%C3%A0-la-flexi-impunit%C3%A9/ar-BBl9kxM?ocid=mailsignoutmd



http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/06/15/loi-macron-il-faut-abandonner-le-plafonnement-des-indemnites-pour-licenciement-abusif_4654223_3232.html?xtmc=macron&xtcr=7 

NDLA : Je lui réponds ceci : 

J'ai bien pris connaissance des deux articles de journaux, dont tu me fais part. De plus, on en parle dans les médias.

C'est un vaste problème. C’est une honte mais il faut expliquer le pourquoi du comment.
Il y a licenciement abusif réel  et licenciement abusif faux. Je m’explique…

Il n'est pas facile en France de licencier.. Dans certains cas, cela coûte cher à l'entreprise, mais dans tous les cas, cela nécessite une procédure compliquée à suivre, surtout pour les petites boites.

Qu'est-ce qu'un licenciement abusif ? La grande question est là. Bien sur on pense tout de suite à un patron qui traite de manière éhontée son salarié, mais l'appréciation de "abusif" peut venir simplement du salarié qui espère en tirer un maximum. Il n'est pas obligé que le patron l'ait traité de manière indigne. Il suffit qu'il n'ait pas respecté les délais pour les étapes à suivre dans la procédure du licenciement, ou que ce patron n'ait pas gardé de preuve qu'il a respecté la procédure, pour qu'il soit accusable par le salarié de "licencieur abusif".
Donc, bien souvent (pas toujours non plus), celui qui abuse, c'est le salarié (souvent conseillé par des délégués syndicaux qui scrutent à la loupe comment a procédé le patron)...

Le gros problème, c'est qu'en France il soit si difficile de licencier. Si on a plus besoin ou plus envie de travailler avec un salarié, il devrait être plus simple de le licencier.
Il existe 3 catégories de causes de licenciement :
Faute lourde (1 seule, ou 3 fautes moyennes dans un certain laps de temps)
Licenciement économique
Licenciement pour incompatibilité d'humeurs.

Ce dernier licenciement est quasi impossible à mettre en œuvre et dérape en "licenciement abusif".

Quand l'employeur et le salarié ne s'entendent pas, ou que le salarié travaille trop doucement, ou qu'il se porte souvent malade (avec les justificatifs d'arrêt maladie), ce ne sont pas des motifs recevables !

Un ouvrier a le droit de se conduire comme un con envers son patron (à condition de ne pas l'insulter), Il a le droit de faire bouffer du fric à son patron en travaillant tout doucement, il a le droit d'être malade on absent à répétition avec justificatifs (de complaisance), désorganisant ainsi le planning de travail du service.

il ne reste dès lors, que deux possibilités pour s'en séparer : la faute lourde, ou le licenciement négocié.

Et là encore, si le salarié refuse le négocié, le patron risque de chercher à trouver les moindres prétextes d'accumulation de fautes légères pour licencier le salarié (d'autant plus si le salarié est un fieffé filou, bien conseillé et qui sait jusqu'où il peut aller). Et c'est le licenciement abusif devant un prud'homme : les motifs étant jugés abusifs...

Le problème c'est qu'en France, on ne peut pas licencier pour les causes que j'ai citées précédemment.

Alors, le Macron et sa clique, qui n'osent pas (par peur d’un soulèvement populaire), "libéraliser" le licenciement général (je ne parle pas de supprimer les primes de licenciement ni les indemnités d'ancienneté, mais de légaliser qu'il n'y ait plus que seulement deux motifs reconnus de licenciement), et bien, ils se rabattent sur le licenciement abusif, rajoutant ainsi une injustice dans les cas véritables de licenciement abusif.
C'est totalement stupide, car, s'ils augmentaient les motifs restrictifs de licenciement, il n'y aurait pratiquement plus de licenciement abusif. Alors que là, pour les vrais licenciements abusifs, les victimes vont l'être encore plus (victimes)...

Mais c'est comme ça chez les socialopes ; L'inversion des valeurs de la morale que nous pauvres mécréants avions dans notre petit crâne ! Je déteste les "valeurs" des socialopes, notamment Taubira qui petit à petit punit davantage les honnêtes gens que les grands criminels, qu'elle dépénalise...