mardi 29 novembre 2016

Priorité à Droite ou à Gauche ?



Être du PS, c'est... Ça pue...

Être de l'UMP, c'est... Ça me dégoûte...

Moi je suis... A vrai dire je n'en sais rien... Mais ce n'est pas la peine de tenter de venir m'évangéliser au nom de tel ou tel dogme... Ce n'est pas parce que je ne sais pas à quoi j'appartiens, que je ne sais pas ce que je veux !

Je refuse tout prosélytisme (putain, ça fait 5 minutes que je cherche le mot. Je crois que mon cerveau vieillit à grands pas. Déjà, je ne comprends plus les blogueurs Anglais dont je saisissais les nuances il y a moins de 12 mois...).

Bon bref, ne profitez pas de ma sénilité galopante pour essayer de me rallier à des chapelles que je ne fréquente pas...

Et comme disait feu mon père à des démarcheurs de la foi, qui sonnaient chez les particuliers :

Aux MORMONS :
"Mormons... Mords mon zob !" et il leur claquait la porte au nez...

Aux JÉHOVAH :
"Jéhovah t'faire foutre !" et il leur claquait la porte au nez...

Alors, en ce qui concerne les démarcheurs de la foi politique, ma démarche est semblable. Je ne crois pas en des dogmes non démontrés. Je crois en ce que je veux et surtout au chemin de pensée que ma raison m'indique...

A quoi peut pousser la Mégalo-thymie ?



Cela me remémore plusieurs souvenirs...
L'un est assez récent et il me plait de le narrer...
J'ai connu un blogueur qui voulait absolument être mon "ami" bloguesque. Il était terne mais obséquieux. Il parvint à gagner ma confiance.
Puis un jour il me pourrit la vie, vis à vis des autres, puis me raya de la liste de ses amis.
Je fermais alors tous mes blogs.
Il prit ainsi ma place auprès de mes amis dont il s'était "accaparé" et publia des textes et des idées qui n'étaient pas les siens : les miens et d'autres, qu'il prit bien soin de signer ou de faire passer pour siens...
Certains blogueurs avisés s’aperçurent que son vocabulaire, sa grammaire et son orthographe n'étaient pas les mêmes, selon que ses articles étaient élaborés ou quelconques...

Ce cas relève de la mégalo-thymie et je trouve cela drôle... Mais dans le fond je sais que les conséquences pourraient être bien plus graves dans d'autres circonstances...

Je suis dans mon coin et je suis bien. J'espère que ce syndrome ne me touchera pas...

La balance commerciale (Modèle Allemand de Nikola 1er)



Une petite parenthèse : « On » nous dit « Le modèle Allemand »…
Pas de smic, des petits boulots à 1€ l’heure et donc moins de chômage (forcément, on n’est pas chômeur en Allemagne mais plutôt travailleur pauvre)…

Mais le sujet n’est pas là…

Je voudrais aborder un seul aspect dudit modèle : La balance commerciale excédentaire de l’Allemagne…

OK ! « On » voudrait nous faire suivre ce chemin… C'est-à-dire nous faire entrer dans la guerre économique, cette guerre où tous les coups sont permis, puisque rien n’est régulé. Vaincre ou périr !

Que signifie exporter plus que l’on importe ? Cela signifie qu’un pays gagne et un autre perd et c’est ainsi la guerre économique, l’impérialisme économique.

Il est en effet impossible que tous les pays soient excédentaires, puisque, la somme des exportations de l’ensemble des pays de la planète est égale à la somme des importations de ce même ensemble…
Le déficit commercial crée le déséquilibre et pour partie la crise budgétaire des états…

La bonne règle civilisée serait de dire que chaque pays doit importer autant qu’il exporte en valeur calculée à parité de pouvoir d’achat (PPA) : Il n’y aurait plus aucun perdant ni aucun conflit économique…

C’est donc dans le domaine de la régulation inter-nationale et de la consommation intérieure que se jouerait l’équilibre de chaque pays (ceci n’exclut pas la nécessité d’une saine gestion budgétaire nationale).

Il est également possible de mettre en œuvre des taxes douanières différenciées, afin de réguler ces échanges. Ce n'est pas du protectionnisme, c'est de la régulation...

Ça a commencé Jeudi soir (2) Suite



C'était aujourd'hui, un autre jeudi...
Mon benjamin s'est mobilisé pour son copain car l'internat, c'est juste du lundi soir au vendredi midi...

Nous l'avons hébergé bien des week-ends en alternance avec un autre copain de mon fils qui crèche à 10 bornes.

Mais pour ces vacances de février, il n'y avait que nous...

Mon fiston s'est démené et lui a trouvé un hébergement provisoire par une association pour le reste des vacances. Mais il a refusé. Il a vraiment un problème psychologique ! Ce matin j'ai emmené cet orphelin de 20 ans à la ville, il avait dit à mon fiston, avoir rendez-vous avec quelqu'un qui pourrait l'héberger...

J'ai trouvé curieux qu'il parte avec une bonne partie de ses bagages...

Mon fils en a marre... Il est vrai qu'il s'est investi entièrement pour ce gamin qui refuse toutes les propositions...
Bien q'uil ait laissé un gros sac d'affaires chez nous, Ange, puisque c'est son prénom, ne donne pas signe de vie et ça nous angoisse...

Alors, avec ma femme, on a parlé longtemps et finalement nous nous sommes persuadés qu'il avait peur de nous déranger plus longtemps et qu'il était en voie de recoucher dehors. Nous avions des remords : "On aurait du...", "On a cru que...". Nous avions l'un et l'autre très mauvaise conscience...

J'ai proposé à ma femme de l'emmener à l'hypermarché, faire les petites emplettes qu'elle projetait...

Alors que nous errions entre les gondoles, oubliant ce que nous étions venus acheter, pris par nos pensées... Nous l’aperçûmes avec un copain. Nous lui fîmes signe. Il n'avait rien trouvé. Je n'ai pu retenir des larmes d'émotion, (pour un ancien légionnaire, c'est un comble)...

Nous l'avons ramené à la maison.

Ma femme et moi on se sent bien. Je lui ai dit "Et tu crois toujours que Dieu n'existe pas ?"

Ça a commencé Jeudi soir

Écrit le 16 février 2012

Jeudi soir (On était en janvier 2012, je crois) :
Mon benjamin dit à ma femme qu'il vient d'avoir son copain en ligne. Celui-ci, orphelin, 20 ans et en terminale, s'est fait virer de son logement au 30 décembre par l'association qui le prenait en charge... Depuis la rentrée, il dormait dans l'escalier de l'immeuble et ne se présentait plus au lycée et n'avait plus de quoi manger...
Il est d'une timidité maladive...

Mon fils lui a laissé un message, mais le gamin avait du éteindre son portable pour économiser la batterie.
J'étais très ému... Nous n'avons pas cessé de parler de cela et avons eu du mal à nous endormir...

Vendredi :
Le matin nous avons essayé avec ma femme d’élaborer une stratégie de sauvetage.
J'ai rejoint mon fils au Lycée à l'heure de la récré et lui ai donné de l'argent pour que son copain puisse manger en lui disant de dire que ça vient de ses économies, (sinon il refuserait l'aide).
Je suis allé au CIAS de la ville expliquer le cas. On m'a aiguillé vers l'assistance sociale du lycée, sachant que cette assistante travaillait pour 2 établissements scolaires...
Par chance elle était de permanence au Lycée...
Je lui ai expliqué sans donner le nom du gamin pour ne pas lui nuire, que celui-ci était dans une grande détresse et ai donné les éléments à ma connaissance, demandant si elle pouvait trouver une solution...
Elle m'a dit le nom de l'élève, prouvant ainsi que son cas n'était pas anonyme. Par contre, elle ne savait pas la situation actuelle.
Nous avons partagé nos impressions sur cet élève, très timide, très renfermé, très honteux, comme sauvage et qui a subi des expériences très traumatisantes dans ses familles d'accueil...
Il est si honteux qu'il n'avait pas répondu à plusieurs messages de l'assistante sociale l'invitant à venir la voir à sa permanence. Il avait juste laissé un message au responsable de la cantine disant : "Je suis à la rue, je ne suis plus rien, je ne retournerai pas en classe"...

Le but de l'assistante était de trouver un ami du gamin, afin de servir d'interface, tant il se méfie du monde "adulte".
J'ai proposé mon fils qui nous a rejoints dans le bureau de madame X.

Vendredi soir : Mon fils m'appelle. J'accepte d'héberger le jeune homme pour le WE. Je vais les chercher...

J'ai tout raconté à ma femme, lorsqu'elle est revenue. Elle m'a pris dans ses bras en me disant qu'elle ne savait pas que j'avais du cœur.

Et a 10h du soir, j'apprends enfin que mon fiston a réussi à emmener son copain voir l'assistante sociale et qu'une solution est trouvée pour le loger en internat et continuer à lui verser une aide mensuelle...

Samedi matin : Mon fils est un garçon formidable. J'attends qu'il se réveille (Il dort ainsi que son copain, l'un dans le lit l'autre sur le fauteuil), pour lui dire que je suis très, très, très fier de lui !!!

lundi 28 novembre 2016

Mémoires et radotages (79) – ‘Avec Fillon on l’a dans l’fion’ ou ‘l’éclosion d’un néo-réac’



Ce n'est que mon point de vue, mais je le partage.
Les primaires de droite et du centre ont tranché ! C’est lui, le candidat de la droite pour 2017…
Au moins, le résultat de cet évènement est une sorte d’électrochoc pour le reste de la classe politique, qui a tendance à se remettre en activité. Je ne sais pas cependant, si cela sera suffisant pour secouer la torpeur d’une gauche éclatée pour avoir trahi ses valeurs ni pour remotiver une Marine dépassée largement sur son extrême droite par Fillon…

Fillon est plus présentable que Sarko, plus posé, davantage du genre « très bien sous tous rapports »… Il n’a pas le coté voyou ni psychotique de son ancien complice dont il était le « collaborateur »… Mais finalement, du point de vue du programme, c’est du pareil au même en bien pire !

Fillon, finalement il me plairait bien dans ce qu’il dit ! Il le dit bien et j’apprécierais bien une grande partie de son discours… Si néanmoins quelques « petites choses » ne passaient absolument pas…

-Sa politique sera une politique de l’offre, comme sous Sarko, pire que celle d’Hollande qui avait essayé alternativement la politique de la demande et la politique de l’offre, avec le même résultat pitoyable. En ceci, Fillon fera le copié-collé du mandat de Sarkozy dont on sait la grande débâcle qui a résulté en matière de déficit public…

Fillon est l'homme qui a dit "Je suis à la tête d'un état qui est en situation de faillite" et qui a réussi le tour de force d'augmenter la dette publique de 50% en cinq ans par ses mesures incitatives coûteuses et totalement contre-productives ! 
Mais Fillon trouve qu'avec Sarko, il n’était pas allé assez loin dans ce domaine, il va donc faire encore plus avec les mêmes recettes poussées à l’extrême, donc créer un chaos encore plus catastrophique !

Car il faut bien se dire que ces politiques de relance par la demande ou par l’offre, ces cadeaux aux riches ou ces suppressions d’emplois ne peuvent en aucun cas créer de la prospérité ! Le logiciel de Fillon est comme celui de Hollande complètement obsolète.

Je l’ai déjà dit, les mesures de réduction de dépenses envisagées par Fillon ne seraient efficaces QUE dans l’optique d’un « colmatage » préalable des fuites de capitaux par le bas (déficit de la balance commerciale) et par le haut (fuite des capitaux, optimisations fiscales, fraudes fiscales), accompagné d’une réindustrialisation volontariste de l’économie Française et d’une négociation pays par pays de nos échanges internationaux ! Or son programme est totalement contraire puisque ultra-libéral, ultra-mondialiste ! Il constitue une véritable régression sociale vers le 19ème siècle !

-Sur l’Europe, il ne remet pas en cause la prééminence de l’UE et n’envisage pas de se révolter contre le carcan de Schengen en matière de concurrence des salariés, de la libre circulation des personnes et des biens… Ce en quoi, il montre bien sa tendance pro-mondialisation à outrance et son peu d’envie de souveraineté de la France en matière économique !

-Sur la sécurité ? Il y a une grande incohérence entre la maîtrise de nos frontières et l’acceptation des règles actuelles de l’Europe, dont il ne veut pas s’affranchir ou si peu...

Quant à ses choix sociétaux un peu rances, je m’en fous, autant que je me foutais de ceux de la gauche. Cela occupe le peuple, sur des sujets qui me semblent marginaux… Alors que nous avons tant de problèmes bien plus graves !

Fillon, c’est du Hollande et du Sarkozy en bien pire !

À part tout ça, comme je l’ai dit, tout le reste me plairait dans son programme (politique internationale, politique de sûreté), dont l'original a été emprunté au front national

Heureusement, nous n’en sommes pas aux présidentielles… Mais le risque qui pèse sur nos têtes est bien réel.

dimanche 27 novembre 2016

Mon fils




Sais-tu que l’amour n’obéit pas à toutes les règles des mathématiques ?

On peut classifier l’amour qu’on a pour l’un ou pour l’autre. « J’aime A plus que B mais moins que C et autant que D ».

L’amour pour mes enfants s’additionne, mais ne se soustrait pas, se multiplie mais ne se divise pas.

Je t’aime mon fils comme je n’aime personne. Mais j’aime tes frères autant que je t’aime. L’amour que j’ai pour eux, je ne te l’enlève pas à toi et inversement.
Vous êtes chacun la personne à qui je tiens le plus, chacun celui qui me manque dès qu’il n’est pas là…

C’est pour cela que je m’inquiète tant pour ton avenir et tu dois le comprendre. C’est parce que je t’aime que je suis inquiet pour toi.

Mais l’inquiétude que j’ai pour vous trois obéit, elle, aux mathématiques, hélas.
Je me fais trois fois plus de mauvais sang pour vous trois ensemble.

Essaye de réussir ta vie, tant que je puis t’être d’un quelconque secours.

Cela serait un tel baume pour mon cœur !
Quand tu es devenu adulte tout à changé. J’ai cru t’avoir bien élevé, mais aujourd’hui je ne sais plus. Vous vous êtes élevés tout seul, si facilement ! Je n’ai peut-être pas fait ce qu’il fallait lorsque toi et tes frères êtes devenus grands.

Je t’ai transmis en patrimoine, ainsi qu’à tes frères, cette révolte contre l’injustice.
Deux d’entre vous réagissent en se coupant du monde et de la vie d’adulte. Le troisième devient violent et se dirige vers la révolte, la marginalité et l’exclusion…

Quand vas-tu prendre conscience de tes responsabilités ? La solution n’est dans aucune de ces attitudes.
Pour toi qui refuse de m’écouter, qui refuse le dialogue, comme pour toi qui n’as pas franchi ton cocon familial, j’envoie ce mail en espérant que tu le liras.

On ne répond pas à l’injustice par l’injustice et la marginalité.
On ne répond pas à l’injustice par le rejet du monde du travail.

L’honnêteté, l’équité, la pugnacité et le courage sont les vertus qui vous permettront de réussir votre vie.

Ne perds pas les deux premières et cultive les deux autres…

Je t’aime

Papa

Le monde est à ceux qui croient au soleil d’une si belle journée

Écrit le 02 octobre 2011

C’est fou ce qu’il fait beau. Le ciel d’azur me fait tout oublier : Les chagrins, les soucis, la mort, le désamour, la guerre, la faim dans le monde, Sarko-le-fou, les experts escrocs de la finance folle, le tapioca aux épinards couleur de morve, mais aussi le bonbon acidulé au goût d’orange que me donnait ma maman à la sortie de l’école, mais qui ne reviendra plus jamais …
..........
C’est un jour à la chaleur de l’amour, le soleil brûle le crâne comme la passion dévore…

C’est comme ces matins pleins d’espoir et de promesses. Nous allions à la plage retrouver nos amis. L’aventure était là, avec son galbe de déesse, arborant son 95D, qu’elle enlevait parfois pour un bronzage intégral ; mille paires d’yeux masculins profitant de la libération sexuelle, de la libération de la femme et de la libération des seins…

Le transistor distillait le clapot envoûtant et suave de « The Dock of the Bay »…

Nous voulions changer le monde et nous nous accordions toutes les libertés, mais dans le respect de l’autre, malgré tout… Aube d’un avenir que nous pensions fruité et pétillant (funeste erreur)…

Il fait beau et j’aime ça. Il faut en profiter, car demain… Sera un autre jour…
..........
Et... Il y en a eu bien d'autres de jours, depuis 1968... Et pas des meilleurs !
       

Que cache le « politiquement correct » ?



Initié par nos dirigeants, nos élites, ou du moins par ceux qui se prétendent tels, le politiquement correct avait pour but la modification du sens des mots, de leurs charges émotionnelles, de leurs connotations péjoratives, racistes, voire populaire…

Le but recherché était la modification du mode de pensée de l’humain (plus exactement du peuple, voire du prolo, mais ce n’est pas politiquement correct que de prononcer de tels mots !)…

Cette façon détournée de faire évoluer les mentalités en changeant le poids des mots est intimement liée à un autre phénomène, « la langue de bois », qui est un ensemble de phrases utilisant d’une part, ces mots aux significations « adoucies », mais aussi une rhétorique telles, que le discours soit totalement dénué de signification véritable, sans compréhension précise et puisse être compris de différentes manières suivant l’auditeur…
Cela permet à celui qui s’exprime de l’exonérer de toute prétendue intention suspecte, tant l’interprétation des propos ne peut être sujette à caution…

Depuis que cette façon détournée d’endoctriner, de façonner les cerveaux à été généralisée, il est bien entendu que ceux qui subissent ce bombardement suggestif, ont utilisé le phénomène à leur profit…

En effet, cette façon de dire les choses sans les dire, tout en les disant, est un moyen de s’esquiver, un moyen de se cacher, de se protéger, de ne rien dire qui ne pourrait porter atteinte à celui qui s’exprime.
En un mot non-politiquement correct, comme en cent, ce procédé encourage la lâcheté !

La société, petit à petit, a compris le parti qu’elle pouvait tirer de cette pratique qui est progressivement devenue la seule et unique valable et autorisée.
A force de se persuader de la pseudo validité universelle de ce nouveau mode inexpressif, les gens en sont venus à légitimer ce type de comportement verbal au point qu’il devienne une valeur cardinale, comme si ne rien dire était devenu du courage ou de la témérité…

Et bien non ! Je le dis tout net ! Ce n’est pas en fustigeant ceux qui parlent encore un langage clair, déterminé et réellement courageux que vous ferez croire à vos vertus, messieurs les censeurs ! Dire les choses comme elles sont ou comme nous les ressentons est le véritable courage !

Molière là encore nous donne une leçon. Dans « Les précieuses ridicules », il avait bien décrit cette utilisation du langage grotesque.

MESSIEURS LES CENSEURS, MESSIEURS LES POLITIQUES AUX LANGUES DE BOIS, MESSIEURS LES OPPORTUNISTES TIMORÉS, VOUS AUSSI, VOUS ÊTES TOTALEMENT RIDICULES !

Ma chronique - Les bonus, les bonus, les bonus



Ce mot qui nous assourdit, qui empli notre quotidien de New-York à Taipei, qui abruti notre raisonnement et rétrécit notre champ de vision politique est l’arbre qui cache la forêt… 

 

Il s’agit de faire croire que le salaire de ceux qui ont une activité spéculative doit être diminué pour que la morale soit sauvegardée… 

Pourquoi la morale doit-elle être sauvegardée ? Parce que les bonus sont à la hauteur des profits engrangés ? Non ! Parce que les profits spéculatifs ont atteint un niveau d’immoralité inégalé. Parce que la spéculation enrichit énormément une minorité, ce qui est bien, mais ruine ou affame la multitude… 

 

Dès lors, une fois posée que ce qui est insupportable est la spéculation sauvage et incontrôlée pourquoi taper sur les bonus ?... Il faut simplement taper sur l’activité des banques que pratiquent ces traders aux bonus exorbitants : La spéculation. 

 

Encadrons, réglementons, contrôlons, punissons, afin de tarir les excès de cette spéculation digne des jeux de Las Vegas… 

 

Bien sur il ne peut y avoir de règles clairement mises en place que si elles sont communes à la planète et à tout le moins par le G20 dans un premier temps… On peut toujours rêver… 

 

Quels moyens ? Il y a de nombreuses pistes à explorer. 

 

- Certains proposent des taxes dégressives suivant la durée de détention des actions. 

- Personnellement, j’aime bien la proposition de taxe Tobin (du nom de son inventeur) que personne n’a appliqué (et que personne n'appliquera jamais, hélas) : Une petite taxe sur chaque transaction… Les actionnaires qui achètent et revendent beaucoup ont tant de fois cette petite taxe à payer que leur gains deviennent non-rentables… Les « raisonnables », c'est-à-dire ceux qui investissent sur une entreprise et une vraie durée… étant gagnants… 

Cette taxe qui résout le problème pour la spéculation à très court terme, ne le résout pas pour le court terme… Il faut donc une modulation de la taxe Tobin au lieu de la fixité envisagée par son créateur… 

 

- En fait, la solution radicale serait de supprimer les actions… Il existe un moyen alternatif d’investir : le prêt d’argent en tant que sociétaire…

 

Mais c’est trop radical, bien évidemment...


Les enfants qu'on tue



Je suis fou de mes fils ! Oui, fou, je crois ! Je suis devant eux comme un gamin devant une vitrine de jouets avant Noël !
Quand je pense à eux, une vague de tendresse et de joie m'envahit...
Je les admire, je suis tellement fier d’eux, j'ai envie de les embrasser, mais je me retiens, car je sais que je les emmerde !
Oh, je sais qu'ils ont des défauts, mais ils sont tellement tendres, tellement... Tout !

Que de souvenirs ! Que d'inquiétudes ils m'ont donné, lorsque parfois ils ont frôlé la mort ! Jamais je n’ai eu de si grande peur que pour ces petits bouts d'choux, même quand j’étais au cœur des fusillades les plus nourries...

Perdre la vie n'est rien... Mais perdre la vie de ses enfants serait la pire des choses... Et je sais que certains l'ont vécu, hélas...

Quelle chose terrible doit être ce genre de disparition !...
Je ne sais si je saurais survivre à cela...

Mais l'actualité, nous montre... Comment les appeler ?...
Des monstres, oui ! des monstres qui tuent des enfants, qui tuent leur enfant... Je frémis d'horreur, de dégoût et de haine, envers ces pervers... Notre démocratie les condamne légèrement, les considérant comme des malades... La perversité n'est pas une maladie ! C'est ce qui est le plus noir au fond de l'humain !

Je considère alors que ces monstres devraient être éradiqués, éliminés à jamais !

Oui je sais je vais m'attirer les foudres des mollassons « contre » la peine de mort ! A ceux-là je dis : Vous pouvez passer votre chemin ! Vous ne me convaincrez pas ! Alors, abstenez-vous de tout commentaire du haut de la tour d'ivoire de vos principes pseudo-humanistes ! Vous pouvez garder pour vous votre prosélytisme angélico-naïf !

Les enfants sont ce que nous faisons de mieux ! Couvrons-les d'amour, ils ne sont pas faits pour être assassinés...






zalandeau, le vendredi 11 septembre 2009





Petite enfant charmante
  Victime de l'indicible
  Toi si innocente
  Que je n'ai pu protéger


Des mots bleus



Des mots bleus, j’t’en foutrais !
Rien ! Je ne parlerais plus !
C’était le 11 août, la dernière fois où elle m’agressa (j'ai retrouvé le post, parce que la mémoire et moi...).
Le 12 août j’ai eu une paix royale, il faut bien le dire…
Puis petit à petit, malgré mes efforts, elle m’a rabroué, repoussé, écarté, puis fait des allusions et des réflexions de plus en plus agressives…
Et aujourd’hui 22 août, elle recommence : Victimisation, gueule, agressivité, plein pot…
J’ai de la tension, les mains qui tremblent, le souffle court… Plein le cul…
11 jours non pas de paix, car déjà elle avait repris son rôle de roquet, mais de guerre froide…
Ça suffit comme ça… J’appelle mon pote… Je m’étais promis d’aller passer plusieurs jours chez lui si elle recommençait… (Je dis « si » ???... disons « quand elle recommencerait », serait plus juste)…


Il ne répond pas. J’ai laissé un message… J’espère qu’il me rappellera…
Pourvu qu’il ne soit pas en vacances… Je crois qu’il m’avait dit septembre…


Il ne rappelle pas… Avec mon bol, habituel…
La chance, il a toujours fallu que je la crée, à grands coups d’efforts insensés…
Pourquoi cette vie de merde ?


Ça sonne… Allo Mario ? C’est toi ?... C’est moi !... (Je suis sauvé)…


Bon et bien il veut bien m’accueillir plusieurs jours…
J’y vais demain, chouette !

Salut la compagnie !

Si beau comme le soir qui descend




Si beau comme le soir qui descend…
Enchanté des sortilèges de ta voix et de tes mots que je ne comprends pas mais que je ressens, je voudrais rendre ta vie aussi douce que tu rends la mienne…
Je voudrais te faire oublier ce passé de douleur et de souffrance…
Tu existes pour moi, rien que pour moi.
Tu parles à mon cœur dans ce ruisseau de mélodie.
Perles de notes, espoirs cristallins d’un bonheur redescendu sur la terre, je ne veux pas bouger, de peur de rompre le charme de cet instant magique…
Dans les arènes, à la douce moiteur des lauriers et des fleurs de ce soir d’été, mon cœur s’est transporté et j’écoute ta voix.
La nostalgie devient un fruit de la passion, aux effluves de la brise marine.

Et c’est un doux moment prolongé dans la nuit,
Aux rêves voluptueux de tendresse infinie,
Que mon cœur, ce voleur, prend et garde pour lui.


© zalandeau, le jeudi 6 août 2009

Ma chronique – Vive le 14 juillet 2009



J’ai regardé les cérémonies du 14 juillet à la télé… Je me suis abstenu de regarder Johnny, la facture est trop lourde, elle ne passe vraiment pas… Ils auraient mieux fait de me filer les 2 millions d’€uros, j’en aurais fait bon usage… Et moi, j’aurais même payé mes impôts en France, oui ! Alors l’autre là, qu’il retourne à Gstadt dans son coffre-fort et qu’il ne nous fasse plus chier !

Oui, je disais que j’ai regardé, tout ce qui concernait cette célébration, qui en fait, se résume à un panégyrique de l’armée Française, à un satisfécit des cadres et du ministre de (pourquoi la défense ?), de la guerre plutôt, sur la réorganisation des forces armées et de nos valeureuses actions militaires en Afghanistan, et un éloge de nos valeurs occidentales par le monarque absolu, qui fustigeait de propos populistes, comme à l’accoutumée, les Burqas avec leurs petites fenêtres…

Oui, j’ai tout absorbé, je dis bien tout…

Mais je ne suis pas du tout d’accord avec cette pensée unique, avec cet endoctrinement insensé…

D’abord, le 14 juillet, c’est quoi ? C’est l’anniversaire de la prise de la Bastille, c’est l’anniversaire du début de la révolution, bref, c’est la fête de la révolte des Français contre l’arbitraire monarchique, c’est enfin, le prélude à l’établissement des droit de l’homme…

De cela, ce 14 juillet, il n’a jamais été, un instant, question !

Où sont les droits de l’homme, dans une guerre que nous avons bien fait de livrer en 2001, mais dont nous aurions du nous retirer en 2003, après la libération des Afghans ?

Pourquoi nous citer les « valeureux exploits » de telle ou telle unité, « exterminant » des Talibans, mais qui en fait, a seulement réussi et c’est très bien, à ne pas avoir de mort, à la poursuite d’un ennemi toujours invisible parce qu’immergé dans la population ? Car la vérité est là : La recherche de l’invisible. Et c’est eux qui nous trouvent, parce qu’ils savent où nous sommes…

Pourquoi nous vanter une réorganisation de nos forces armées, qui les transforment en forces supplétives, dédiées au renseignement, dans le sein de l’Otan, mais qui les rendent misérablement inefficace pour ce qui devrait être la mission numéro un de la république : la défense de notre territoire…

Pourquoi nous parler des Burqas ? Chez nous, on n’en veut pas ! On est chez nous !
Mais chez les Afghans, La Burqa, la Charia, la lapidation, la loi islamique et non laïque : Ils sont chez eux !… Bien sur, c’est moyenâgeux, c’est macho, c’est barbare… Mais c’est chez eux ! Ils font ce qu’ils veulent chez eux ! Si leurs femmes prennent des pierres sur la tronche, soit, elles demandent un asile politique, soit elles se libèrent du joug masculin, soit ça continue comme ça… On n’est pas chez nous… C’est à leur justice de faire la loi… Mais comme la loi est islamique !… D’ailleurs sur le terrain nos soldats ne s’immiscent pas dans ces coutumes : Ça leur feraient des ennemis en plus et ils en ont assez comme ça…

Je préfèrerais que Sarko nous dise (mais vu qu’il n’a jamais dit une seule fois la vérité, ce serait bien la première fois) : On est là bas, pour les fabuleuses réserves de pétrole, de gaz, de charbon, de fer, de métaux et pierres précieuses… Ce qui serait la vérité vraie !
J’ai vu à Kaboul les Bureaux de Texaco, de British Petroleum, d’Elf… Pourquoi sont-ils là-bas ? Pas pour enfiler des perles !
Pourquoi les Soviétiques étaient-ils allés là-bas ? Pourquoi les Américains étaient très copains avec les Talibans, contre les Russes ? Pourtant, à cette époque, les Talibans étaient aussi radicaux aussi islamistes, aussi infréquentables… Mais il fallait réussir à empêcher l’ours Soviétique de poser la patte sur l’énergie fossile…
Alors, où sont les droits de l’homme, quand on laisse la Charia et la Burqa continuer, (tout en proclamant le contraire), lorsqu’on occupe un pays pour le dépouiller de ses réserves minérales, lorsqu’en gros, on fait une guerre de colonisation ?

Alors on va dire : Vive le 14 juillet, à bas les droits de l’homme, à bas la défense de la Patrie, vive la colonisation, vive la guerre d’agression et vive le libéralisme !... Merde !