dimanche 30 juillet 2017

Mémoires et radotages (120) – Le Code du Travail



Ce qu’il y a de bien avec Macron, c’est que le sujet est inépuisable ! C’est un peu comme si on parlait d’un gamin qui n’arrête pas de faire des conneries ! Maintenant, chaque jour nous apporte son lot de déceptions, enfin, du moins, pour ceux qui attendaient de lui une action non afférente à la distribution de prébendes pour les privilégiés…

J’ai déjà parlé de la ‘loi moralisation’… dont il ne reste que l’interdiction d’employer sa famille quand on est député… triste résultat…
Sa ministre du travail montre le bon exemple : Comment on s’enrichit sur le licenciement de ceux qu’on va pressurer par une loi anti-salariés. Au moins elle saura bien négocier sa loi au mieux des intérêts de… Devinez !... Ma foi, que ceux qui ne s’y attendaient pas lèvent le doigt… 1 million, 2 millions, 3 millions… Pffff ! Bandes d’andouilles !

Ceci dit pour la énième fois, j’aimerais exprimer mon sentiment sur l’évolution que je pense sincèrement nécessaire dans la législation du travail…

Les 35 heures : Il faut revenir aux 39 heures, car cette mesure de Martine Aubry a été une vraie connerie. Ceci est valable également pour les fonctionnaires. Bien entendu il faut payer les 39 heures au tarif normal… Il faut laisser aux entreprises privées uniquement, le loisir de continuer de proposer 35 heures payées 35 si elles le veulent…

Le licenciement : C’est le point le plus compliqué.
Je n’ai jamais compris que le CDI ou même la position statutaire (fonctionnaire), soit un contrat à vie ! Que le salarié soit un faignant, qu’il y ait une baisse de charge, que la tronche d’un type ne lui revienne pas, il faut bien entendu qu’un patron puisse licencier sans entrave… Tout en sauvegardant et même en renforçant le système d’indemnités que l’entreprise devra verser à la personne licenciée.
Le problème, parce qu’il y en a un, c’est le cas des grandes entreprises concernant le licenciement boursier ou la délocalisation… Il faudrait prévoir une indemnité supplémentaire à verser dans ces cas là au salarié… Mais cette mesure ne pourrait être efficace que si l’état promettait à l’entreprise de taxer ses produits lors de leur importation en France en cas de délocalisation, histoire de bien faire réfléchir sur le choix qui est opéré par l’entreprise.

La limitation des indemnités attribuées par les tribunaux prud’homaux : Avec la facilitation de licenciement ci-dessus, les procès aux prud’hommes deviennent quasi-inexistants… Seuls des patrons totalement vicieux, gardant un salarié uniquement pour le harceler, seraient amenés à verser des indemnités importantes… Mais ils l’auraient bien mérité ! Donc je sui contre la limitation par la loi de ces indemnités. Il y a toujours la possibilité de faire appel !

A part cela, je suis totalement opposé au reste des vacheries Macroniennes, que celui-ci envisage, du genre dérégulation forcenée, inversion de l’ordre de préséance entre les accords d’entreprises, de branches et nationaux. Pourquoi ? Parce que dans les petites entreprises, sans syndicat, chaque ouvrier est seul face à son patron qui enfonce les clous un à un, au seul prétexte que c’est lui qui signe les virements et donc qu’il est le maître et que les autres sont ses esclaves…
Il faut préciser, qu’il y a de bons et de mauvais patrons, qu’il y a de bons et de mauvais salariés… Ce dont il faut absolument tenir compte dans un changement de code du travail !

Oui mais voilà, Macron ce n’est pas moi !...

Tiens ? J’ai marché dans la Macon !

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