jeudi 31 août 2017

Mémoires et radotages (125) – Macron – Attente fébrile…



Je n’ai pas dit un mot depuis longtemps, au sujet de ce qui se prépare sur la loi travail… Chacun sait qu’il ne s’agit pas de négociations et donc, que l’on ne peut absolument pas prévoir dans quel sens va pencher la balance… Bien que l’on s’en doute… Les spéculations vont bon train, mais à quoi bon ?
Ces ‘conciliabules’ ont lieu partie prenante par partie prenante. Ce qui est dit aux uns, peut très bien être infirmé lors des discussions avec la partie adverse…

C’est aujourd’hui, dans quelques heures, que va se dévoiler le pot aux roses et encore, seulement, je suppose, dans ses grandes lignes. Le gouvernement de Macron, va-t-il présenter l’intégralité du texte, ou seulement une partie ? Les acteurs sociaux auront-ils le temps au cours de cette réunion de tout lire ? M’est avis que le Medef en sais bien plus sur l’intégralité de ce texte que les syndicats de salariés à ce sujet !

Ce n’est que des heures après cette réunion prestidigitatrice symbolique et surtout après le passage des ordonnances que nous saurons exactement à quelle sauce le peuple salarié du privé et plus particulièrement des activités de production et de construction va être mangé !

On sait qu’au niveau de certaines petites entreprises, les manœuvres ont déjà commencé bien avant la parution de cette loi et que toutes dispositions ont été prises depuis des semaines, pour influencer un par un, chacun de leurs salariés, sans aucun vote préconisé par la future loi, à la manière du servage préindustriel, sur la partie heures et salaires, et ceci en contradiction totale avec les accords de branches actuels, de la législation actuelle… Disons qu’il s’agit d’une forme entreprenariale des ordonnances… Pourquoi certains entrepreneurs se gêneraient-il ? L’exemple vient d’en haut… Dès à présent nous pouvons dire que cette loi est déjà un piège à con, ‘en marche’ !

Il y a des naïfs qui vont prétendre que j’affabule ! Cela se passe actuellement ainsi dans la boite où travaille mon fils Toto, en dehors de toute législation ancienne ou à venir… Et certainement dans bien d’autres entreprises…

lundi 21 août 2017

Mémoires et radotages (124) – La « vieillerie » dans toute sa laideur…



La « vieillerie »… c’est quand on ne cherche plus à se battre, qu’on n’a plus de motivation, qu’on ne fait que survivre… La force mentale diminue, ce qui est finalement bien plus pénalisant que la régression de la force physique.

L’autre jour, j’étais dans une démarche comportant un problème de paperasse… Je n’entravais que dalle ! Moins je comprenais, plus je stressais sans pouvoir reprendre le contrôle sur moi-même. C’était comme une sorte de dépression momentanée ! Désespéré, j’en ai pleuré comme un gosse abandonné… En progressant petit à petit, dans mes difficultés de compréhension des problèmes, j’ai fini par me calmer ; mais il reste cependant à ce jour, une inconnue et cela me tracasse. « Et si je m’étais fait avoir ? Et si le mec allait m’arnaquer ? Et si je ne reçois jamais le document ? Et si, et si, et si… ».
C’est dans ces cas-là, que je me rends compte de l’incapacité qui s’est emparée de mon cerveau, qui m’empêche de pouvoir rapidement faire la part des choses, de prendre les mesures appropriées et surtout de dominer la situation…

……….

Inversement, avec l’âge il y a des trucs qui ressortent et que notre cerveau avait occultés du temps de notre période de pleine activité. Certains traumatismes sont enfoncés au plus profond par notre cerveau, afin de nous permettre de continuer notre vie le plus normalement possible.

Certains sont traumatisés et doivent suivre un traitement et d’autres ont cette faculté de tout prendre sur soi… En fait, ils ont la capacité de mettre ces évènements dans une poche du cerveau avec leur mouchoir par-dessus…

Il en a été le cas pour mon père, pour deux sujets : Son enfance malheureuse et l’attaque Allemande au nord de Givet où il a été bien prêt de perdre la vie… Ce n’est qu’au bout de plus de cinquante ans qu’il a eu envie de raconter ces choses de sa vie…

Me concernant, j’ai mis vingt huit ans avant de mettre noir sur blanc, les évènements qui furent dangereux pour ma vie, mais qui furent à mon avis bien moins terribles que ceux de mon père.
Il y a un autre sujet, dont j’ai très peu parlé, c’est ma première vie de couple dans la famille de ma première femme. Depuis ma séparation, il y a bientôt vingt-neuf ans, j’ai fait le ‘black-out’ total dans ma tête et ne me suis consacré qu’à mes petits « à moi », dans mon deuxième couple…

Je ne pense pas que je raconterai d’un seul coup tout ce passé d’avant… Cela viendra comme cela pourra, sujet par sujet, bribe par bribe.
Mes pensées de ce jour, ce sont de grands remords pour avoir accepté de couper totalement les ponts avec le reste de la famille de mon ex. Pourquoi ai-je accepté ce dictat ? Mon nouvel amour m’a aidé à occulter celui que je portais à l’égard de mes petites filles… Elles étaient trois… La plus grande doit avoir quarante et un ans, le même âge que ma nièce…
Elle était très proche de moi, trouvant la tendresse, que son père psychorigide lui refusait…

Je n’ai même pas pensé qu’elle éprouverait un grand vide d’affection et risquerait de faire des conneries… Elle a, paraît-il, dès qu’elle l’a pu, tout fait pour couper les ponts avec ses parents et nul ne sait ce qu’elle est devenue.
J’aurais du garder le contact avec elle et ses sœurs. J’aurais du désobéir à cette vengeance de mon ex : Ce « tout ou rien » qui m’était imposé…
Je ne l’ai pas fait, préférant m’investir exclusivement dans mon nouveau nid. J’ai eu tort, bien sur ! Et cela ressort maintenant.
J’espère que ma petite Lilou ne s’est pas perdue en voulant se sauver, mais franchement j’aurais du être son confident, son conseiller, ce que hélas, je n’ai pas fait et… je m’en veux beaucoup ! Comment ai-je pu mettre mes sentiments sous le boisseau et abandonner Lilou à son sort ?

La « vieillerie », c’est aussi le moment venu de l’expiation.

Mémoires et radotages (123) – Mes petits – Le temps passe…



Ecrit le 21 août 2017.

Il est vrai que je pourrais passer mon temps à dégoiser la langue fleurie de mes vieux, du genre Ménilmuche ou Contrescarpe… Mais à quoi bon ?
Les temps ont changé et les cinquante mots des jeunes cailleras qui ont envahi nos rues, ont appauvri une langue Française que je ne reconnais plus…

……….

Aujourd’hui, mon petit Toto est parti pour aller « taffer », comme il dit… Il était triste après 3 semaines de vacances, chez nous, avec un temps de merde… Cela m’attristait pour lui…

Quand j’étais actif, j’aimais le jour de la reprise du boulot, comme j’aimais, bien plus jeune, la reprise de l’école… Je devais être quelqu’un de pas normal… C’était une sorte de drogue, une décharge d’Adrénaline qui me donnait l’ivresse d’aller au combat, même s’il ne s’agissait que de « taf », avec les appréhensions, le stress, mais aussi l’envie de vaincre à tout prix !

Revenant à mon Toto, Il m’est difficile de comprendre son désarroi et pourquoi il va à reculons au boulot, alors que ses relations de travail sont quand même ‘potables’. Il me peine beaucoup… J’ai eu le cœur serré, très serré… Cela m’a rappelé mes parents, qui avaient les larmes aux yeux dans leurs vieux jours, à chaque fois que nous partions…
Et ben, c’est notre tour… Ma femme pleurait ce matin et moi, j’ai fait un gros effort pour ne pas avoir la larme à l’œil. Parfois, je le reconnais, je n’y parviens pas… On le reverra à la fin de la semaine, pourtant…

Dans deux jours, ça sera plus difficile… Car après-demain, c’est mon Kikson qui repartira chez lui, pour retrouver sa bergère… Et ce coup-là, on en aura pour des mois de séparation…

On a passé trois semaines de bonheur avec nos trois morpions. On a fêté les trente quatre piges du Kiki… Ce n’est pas tous les ans qu’il souffle ses bougies à la maison ! Que demander de plus ?
L’histoire se répète… Quand j’étais jeune, je partais sans me retourner, avec juste un petit pincement au cœur tout au plus. Je ne pouvais pas comprendre pourquoi mes parents pleuraient… Maintenant… je comprends… C’est à chacun son tour de vieillir et de ressentit les choses d’une autre façon… Comme des vieux…

La « vieillerie »… c’est quand on ne cherche plus à se battre, qu’on n’a plus de motivation, qu’on ne fait que survivre…

mardi 8 août 2017

Mémoires et radotages (122) – Paris ! - Nostalgie et amertume



J’ai connu les locomotives à vapeur. Quand je dis cela, les gens disent que c’est impossible… Et pourtant, il n’y a pas si longtemps de cela qu’elles ont été retirées du service, moins d’un demi-siècle…
Quand j’avais dix ans, mes parents m’ont conduits à la gare de Nice. Je suis allé à Paris dans le train bleu (le Vintimille-Paris). Je me souviens de ces machines à vapeur (les 141 importées du nouveau monde par l’accord prêt-bail), de leurs souffles puissants, de leurs patinages avec emballement des pistons au démarrage, des jets de vapeur, de la fumée… Il me revient les fenêtres des wagons qu’il fallait fermer avant les tunnels, pour ne pas être enfumé. C’est moi qui les ouvrais pour sentir le vent de la vitesse… « è pericoloso sporgersi », me revient en mémoire…

J’ai déjà raconté, ma joie de redécouvrir Paris avec mon grand-père ou ma grand-mère, ce n’est pas le sujet d’aujourd’hui…

Heureuse époque où le travail abondait, où les gens étaient honnêtes, où les facteurs se promenaient avec des milliers de Francs dans leurs sacs en cuir, pour distribuer les mandats et les retraites, sans jamais être agressés…
Revoir Paris, comme le suggère la chanson de Trénet, pour moi, c’est cela ! C’est revoir un monde où après avoir connu l’occupation allemande, la population Française était apaisée. Les gens s’entraidaient. Les hommes, tous anciens appelés, séparaient les alcoolos qui voulaient en venir aux mains. Seules nos guerres coloniales venaient périodiquement troubler le paysage politique et la tranquillité des Français…
Quand parfois je reviens à Paris, j’essaye de revoir tous ces lieux de mon enfance… Et je projette sur tous ces édifices grandioses, ces paysages urbains familiers classés, toute la douceur de vivre que j’ai connue…

Dans certains quartiers, c’est beaucoup plus difficile… Les gens y sont tellement différents, tellement étrangers, tellement hostiles parfois, qu’il m’est impossible d’y plaquer une quelconque bonhomie Parisienne… Je me demande dans ces cas-là si ce que j’ai dans la tête a vraiment existé !

Les petites boutiques, qui s’ouvraient sur un tintinnabulement de clochettes, ont disparu en grande partie… J’aimais bien ces devantures en bois où les commerçants accrochaient leurs volets le soir, à la fermeture. J’aimais bien des droguistes qui vendaient des jouets, des roudoudous, des bâtons de réglisse, des pétards et des lance-pierres…

Alors quand je reviens dans ma cambrousse, je préfère penser à ce Paris que j’ai connu et qui restera ainsi dans ma mémoire, pour longtemps je crois…

Revoir Paris… Ah, Paris !

samedi 5 août 2017

Mémoires et radotages (121) – J’en Neymar - Macron – Les décérébrés



Voila un joueur qui aurait du se prénommer Jean, parce que j'en ai plus qu'assez ! A peine connu du public, le phénomène de starisation est lancé à fond la caisse… Les supporters, les fans, les groupies deviennent à moitié cinglés, si ce n’est complètement et on s’arrache les gris-gris et les symboles qui ont trait à cet illustre inconnu devenu l’étoile du football…
Et que j’te gagne 35 millions d’euros annuels et que je vais soi disant rapporter plein de pognon à la France… C’est n’importe quoi (et ce n’est pas vrai, concernant l’argent que ce gus va rapporter aux caisses de l’état : S'il choisit de déclarer son fric à l'étranger, ce qu'on nous raconte sera beaucoup moins vrai) ! L’histoire est un éternel recommencement ! Que ce soit pour Johnny (jadis), Tapie l’escroc, Jenifer la pseudo chanteuse, même Macron le trader prestidigitateur des mots et tant d’autres, la foule des idiots inutiles s’enflamme pour des gens qui n’ont pas la valeur ni le mérite que l’on pourrait attendre de ces engouements ‘panurgiques’.

Bon, il tape bien dans la baballe. Il est un très bon joueur, c’est un fait entendu… Je pense qu’il devrait gagner dix à vingt mille euros par mois, ce serait déjà un salaire en rapport avec ses compétences ! Mais non ! Il y a des bulles qui se forment exactement comme pour les marchés financiers, avec des gens qui, en troupeau grégaire, se précipitent pour concourir à ce déferlement d’engouement obscène et immérité… La différence est que pour les marchés financiers, c’est l’appétit du gain qui est moteur de ces phénomènes de folies dédiées au dieu argent, alors que pour les stars, la folie collective qui s'y rajoute est purement inexplicable. Elle tient à l’inconscient de l’humain, plus proche de l’animal et aux antipodes de ce qui fait la noblesse du genre humain : Réflexion, sagesse, rationalité…

Cette bêtise des animaux à deux pattes n’est pas prête à régresser. Le Q.I. moyen des Français est passé de 101 en 1999, à 98 de nos jours ! Faut-il rapprocher cette évolution de l’élection de Macron ? Je pense que l’esprit de lucre des uns et l’imbécillité des autres ont concouru à élire quelqu’un qui ne va pas servir les intérêts de la collectivité Française, mais seulement l’intérêt de ses partisans de la première catégorie…

Ces phénomènes d’engouement sans analyse, sans jugement, vont jusqu’à précipiter ceux qui y participent, à desservir leurs propres intérêts… On parvient ainsi à choisir des gens sur des impressions et non sur une analyse des intentions, des psychologies des actions passées, des opinions réelles des candidats…

Heureusement, concernant les stars non politiciennes, le danger n’est pas présent pour les groupies, à part pour leur porte-monnaie… Sauf, lorsque ces étoiles du show-business se mêlent de donner des consignes de vote, toujours motivées par leurs propres impressions.

Leurs groupies deviennent ainsi des dangers pour la démocratie, lorsqu’ils se rendent dans l’isoloir… Ils sont les relais décérébrés permettant la conquête du pouvoir par des individus jamais très honnêtes.