samedi 14 octobre 2017

Mémoires et radotages (141) – Le Théâtre, arme de guerre - Macron



Écrit le dimanche ‎15 ‎Février ‎2009.

Le théâtre est l'art de jouer avec le danger.
Écrire une pièce de théâtre, c'est redonner un sens aux mots.
Le théâtre met en scène le seul animal qui remet en cause la branche où il est assis, le monde dans lequel il vit.
Il fait entrevoir tous les possibles, que la société ne permet pas.
En cela il est révolutionnaire, car il tire sur l'ordre établi. Il peut redonner du sens à la vie, de l'espoir aux désespérés...

Écrit le 14 Octobre 2017

Le théâtre a bien été cela, dans le passé peut-on dire. Car de plus en plus il ne prend que des formes de comédies de boulevards et par conséquent il ne sert que de plus en plus rarement la cause des peuples… Les mots qui soulèvent les peuples, les gestes qui ponctuent les phrases ne se pratiquent plus au théâtre… Ces mots et ces gestes sont pourtant utilisés au quotidien, par les personnages politiques, dont on peut sans se tromper, affirmer qu’ils sont les comédiens d’aujourd’hui. La comédie humaine que nos politiciens-comédiens jouent se passe quotidiennement à guichets fermés, en spectacle continu.

Comme les tragédiens, ils répètent leurs discours et rôdent leurs mensonges en coulisses. Lesquels sont sincères ?

Et pourtant… Qui a deviné derrière le discours enflammé de Macron par exemple, qui disait « Vive la république, vive la France », l’air possédé et le geste véhément, que ce dernier se disait dans son fort intérieur « Vive la monarchie de l’argent, vive la globalisation libérale »… Qui le savait ? Manifestement peu de Français savaient cela, ce qui a permis l’élection du plus grand escroc à la présidence de ce qui n’est plus une démocratie et de moins en moins une république…

Le théâtre il est sous nos yeux, chaque jour, répercuté par les médias. Nous gobons, bon gré, mal gré, des mensonges, des fausses vérités, des dissimulations, tels que les scènes des vrais théâtres n’en ont jamais générés.

Cette comédie dramatique que la politique nous fait vivre, est une violence envers les peuples qu’elle asservit, en jouant sur tous les ressorts de division, de clivage, d’injustice.

« Asservissement, injustice, division », est-ce vraiment encore l’image de notre devise « Liberté, égalité, fraternité » ?

Cette violence dans les actes politiques que nous vivons actuellement est une sorte d’acte de guerre… Un théâtral soulèvement populaire serait un très bon dernier acte…

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire